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Partager ses photos de vacances à la famille et aux amis

Famille et amis ne vous ont pas accompagné au bout du monde ? Montrez-leur ce que vous avez vu et vécu. Réseau social, blog, site spécialisé... Les solutions de partage sont nombreuses. Laquelle choisir?

Tout dépend de la destination, de la durée du voyage ou encore de l’objet du séjour. Un week-end à Blankenberge n’attend pas le même traitement qu’un tour du monde à vélo. Dans le deuxième cas, vos contacts seront en attente de contenus réguliers et informatifs : il faudra leur préciser votre parcours, parler de vos rencontres, détailler vos expériences, expliquer où vous êtes et illustrer le tout à l’aide de clichés bien choisis. Pour ce faire, la meilleure solution est sans conteste le blog (la version en ligne d’un journal personnel), qui réunit textes, photos ou encore séquences vidéo et permet de réagir aux questions/commentaires de vos « suiveurs ».

UN BLOG N’EST PAS L’AUTRE

WordPress.com propose un choix de solutions simples avec, pour votre blog gratuit, une adresse comme « montourdumonde. wordpress.com ». La suppression d’affichage de publicités vous coûtera 3? par mois. Autres formules du même style : Blogger.com ou Over-blog.com. Ces solutions clé en main ont en commun la facilité, mais aussi des limites assez vite atteintes. Si vous voulez une vaste bibliothèque de thèmes (présentations), une large palette d’outils de personnalisation, une grande liberté de manoeuvre et une adresse bien à vous (« montourdumonde.be »), vous la trouverez sur WordPress.org. Oui, le nom est presque identique à celui évoqué ci-dessus, mais l’approche est totalement différente.

ON NE PARTAGE PAS LES PHOTOS D’UN TOUR DU MONDE À VÉLO DE LA MÊME MANIÈRE QUE CELLES D’UNE SEMAINE À LA PLAGE.

Pour bénéficier de ces avantages, il faudra disposer d’un minimum de connaissances techniques et accepter des frais supplémentaires (certains thèmes WordPress sont gratuits, d’autres payants et il faut tenir compte des coûts d’hébergement). Privilégiées par de multiples globe-trotters amateurs, les solutions proposées par wordpress.org sont aussi exploitées par de nombreux professionnels.

À CHACUN SA GALERIE

Si vous souhaitez partager des photos sans vous encombrer de longs récits, Flickr.com constitue une piste intéressante. Après inscription, vous pourrez y créer des galeries publiques et privées (de quoi réserver l’exclusivité de tels ou tels clichés à certains contacts) et y aligner jusqu’à 1.000 photos ou vidéos... sans débourser un centime. Cette gratuité a un prix : l’affichage de publicités. Vous n’en voulez pas ? Optez pour la version « Pro »: facturée une cinquantaine de dollars par an, elle les supprime et offre en outre un stockage à volonté. Autre outil disponible : Google Photos (ex-Picasa). Le service est gratuit et le stockage illimité pour autant que la taille des photos ne dépasse pas 16 mégapixels et la vidéo du 1080p.

OUBLIEZ LE COURRIEL

Par ses contraintes, le courrier électronique n’est pas idéal pour partager des photos. L’alternative, c’est un service comme WeTransfer.com, libre d’utilisation tant que vous restez en dessous d’un volume global de 2 Go. Autre piste bien pratique: WhatsApp. Cette application gratuite n’est pas limitée à l’échange de messages écrits ou parlés au départ du smartphone, elle permet aussi l’envoi de photos et de séquences vidéo. Vous créez un groupe de tous vos contacts et ils recevront vos clichés quand vous l’aurez décidé.

RÉSEAUX SOCIAUX, RÉSEAUX MONDIAUX

Très critiqué, mais toujours populaire, Facebook permet aussi une rapide transmission de photos auprès de ses contacts. Même chose pour Instagram. Surtout adopté par les moins de 40 ans (qui en apprécient les filtres), ce dernier est même spécialisé dans le partage de photos... qu’on repère ensuite grâce à tel ou tel « hashtag ». Au moment de décider quelles images partager, ayez à l’esprit que Facebook et Instagram se positionnent volontiers en « gardiens de l’ordre moral » : ils n’hésitent pas à censurer tout ce qui ne leur paraît pas acceptable. Leur couperet est assez arbitraire puisqu’il va jusqu’à empêcher la publication de certaines oeuvres d’art pourtant unanimement célébrées ! Face à cette situation, les naturistes et nudistes n’ont pas le choix : ils doivent opter pour une autre procédure. Ils sont ainsi très nombreux à utiliser Twitter pour partager leurs clichés de vacances.

PARTAGEZ... PRUDEMMENT!

À défaut d’être exhaustive, cette sélection de solutions devrait permettre à chacun de trouver une formule adaptée. On rappellera les mesures de prudence à adopter avant de poster quoi que ce soit sur le Net, de façon générale, et sur les réseaux sociaux, en particulier. N’oubliez pas d’abord que ce qui est en ligne risque d’y rester longtemps et peut tomber devant les yeux de n’importe qui. Evitez ensuite de publier des informations trop précises quant à vos déplacements. Une fois informée que vous n’êtes pas chez vous, une personne malintentionnée pourrait être tentée de localiser votre domicile et d’aller le « visiter ». Le partage de vos échos de vacances adopterait alors un goût très amer.

UN CADRE PHOTO ORIGINAL

Partager ses photos de vacances à la famille et aux amis

Le Familink (150€) est un cadre photo numérique qui sort de l’ordinaire. L’idée ? On l’installe chez les grands-parents (par exemple) : seules une prise de courant et une connexion Wi-Fi sont nécessaires. Dès ce moment, avec son smartphone ou son ordinateur, leur petit-fils (autre exemple) va pouvoir leur envoyer par courriel la photo de sa victoire au tennis : en quelques secondes, elle s’affichera sur l’écran tactile 18 cm du Familink. Et un peu plus tard ou le lendemain, ce sera peut-être sa soeur ou son père qui fera apparaître une photo – éventuellement accompagnée d’un commentaire – sur ce cadre. Toujours par courriel et donc, très facilement. Cerise sur le gâteau : le Familink peut fonctionner sans accès Wi-Fi. Dans ce cas, il nécessite un abonnement (un peu moins de 4€ par mois, avec 3 mois d’essai gratuits).

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