Installez votre salle de cinéma à domicile

Le point sur le cinéma à domicile en parcourant l’offre des home-cinémas.

Contenu :

– Choisir son écran plat
– Quel système home-cinema ?
– Lecteur DVD ou Blu-Ray ?
– Home Server ou disque multimédia ?
– La télé du futur...
– Après le LCD et le plasma : l’OLED

Comment choisir la télé à écran plat qui vous convient et lui associer les périphériques dont elle a vraiment besoin ? Voici notre guide d’achat...

Choisir son écran plat

Le contraste : le taux de contraste est le premier argument mis en avant pour vanter les qualités d’un téléviseur LCD. Ce taux désigne les écarts de luminosité (de la plus faible à la plus élevée) qu’un écran est capable de gérer simultanément. En théorie, un contraste élevé garantit une image plus détaillée. Mais les constructeurs prennent soin d’utiliser des méthodes de mesure différentes rendant toute comparaison impossible. Méfiez-vous aussi du taux de contraste  » dynamique  » qui est dix fois supérieur au taux réel (statique). Conclusion : faites davantage confiance à vos yeux qu’aux chiffres et sachez qu’en magasin, le taux de contraste des téléviseurs est réglé au maximum.

Le temps de réponse : second argument avancé par les fabricants, le temps de réponse (ou taux rafraîchissement). Il désigne le temps nécessaire à un pixel fermé (noir) pour s’ouvrir et se refermer. On appelle cela un délai  » black to black  » (BtoB). Les constructeurs préfèrent souvent utiliser le temps que met ce même pixel pour passer d’un état semi-ouvert à un autre état semi-ouvert connu sous le nom de  » grey to grey  » (GtoG). Résultat : un temps de réponse de 2 ms en GtoG désigne un temps réel (BtoB) de 4 ms. Choisissez toujours des taux inférieurs à 10ms. Plus le délai est court, moins il y aura de flou dans les séquences rapides. Ce critère est surtout utile pour les films d’action ou pour les joueurs qui branchent leur console sur la télé.

Full HD et HD Ready : si vous voulez pouvoir profiter réellement des nouveaux disques Blu-Ray (lire plus loin), achetez un modèle appelé Full HD ou encore 1080p. Cela signifie qu’il peut afficher une résolution de 1920×1080 lignes en mode natif (sans traitement numérique de l’image). Si le Blu-Ray vous laisse de glace ou que votre futur téléviseur se situe sous la barre des 40 pouces de diagonale, un modèle HD Ready 1080i ou 720p (1280x 720 lignes) fera l’affaire.

La taille de l’écran : inutile d’investir dans un téléviseur de 100 pouces si votre salon ne le permet pas. Pour déterminer la taille idéale de votre fenêtre numérique, multipliez la diagonale du téléviseur par deux. Le résultat correspond au recul optimal correspondant. Si vous optez pour un écran de 40 pouces (soit près d’un mètre de diagonale), soyez sûr de disposer d’un recul de 2 m à 2,5 m pour installer votre canapé.

La fréquence d’affichage : la fréquence d’affichage virtuel désigne la vitesse de renouvellement de l’image. Exprimée en Hertz (Hz), elle a longtemps été limitée à 60-70 Hz sur les écrans de PC. L’arrivée des premiers PC LCD a fait grimper la vitesse à 100 Hz, et 120 Hz est désormais courant, ce qui accroît le confort visuel pour les scènes d’action et les images sportives. Mais la vedette est aujourd’hui la norme des 200 HZ qui habite les téléviseurs de milieu et haut de gamme.

L’épaisseur de l’écran : les derniers écrans plats affichent une ligne particulièrement fine. Sur certains modèles, Samsung parvient à réduire l’épaisseur totale du téléviseur à 2,3 cm, en ce compris la connectique et le tuner TV. Sony est même parvenu à réduire l’épaisseur de son écran Edge LED à 9,9 mm. Même course à l’anorexie pour la technologie plasma, avec un écran prototype de Pioneer dont l’épaisseur est de 9 mm, sans tuner TV. Pour rester dans un environnement financièrement acceptable, un Samsung Série 8 Crystal ne dépasse pas les 44,4 mm.

LCD ou plasma ? Une question sans fin qui, depuis quelques années, a perdu de son importance, tant les avantages et les défauts respectifs tendent à se confondre. Premier atout du plasma : sa plus grande taille. Si vous cherchez un téléviseur  » hyper méga large « , le plasma n’a pas de concurrent. En revanche, cette technologie n’existe pratiquement plus sous la barre des 50 pouces. Les téléviseurs plasma sont aussi connus pour leurs images riches en contraste.

Autre atout du plasma : sa capacité à afficher un noir absolu, là où la technologie classique LCD doit se contenter d’un gris foncé. Chaque pixel plasma possède en effet sa propre énergie lumineuse (au phosphore). Un pixel qui s’éteint est donc totalement noir. En revanche, la technologie LCD recourt à un rétroéclairage allumé en permanence. Pour obtenir du noir, le pixel doit être fermé. Mais comme pour les volets d’une maison à la nuit tombée, une partie de la lumière parvient toujours à passer à travers les persiennes.

Cette guerre du noir a connu un nouveau rebondissement lors de l’introduction d’une technique de rétroéclairage LED qui permet d’éteindre des zones de l’écran en fonction des besoins de l’image. Le noir absolu est alors atteint. Mais cette technologie n’est encore proposée que pour les téléviseurs LCD haut de gamme.

La consommation : les écrans plasma consomment en général plus d’énergie que les LCD mais, sous la pression verte, tant le LCD que le plasma ont considérablement réduit leur impact sur la note d’électricité et... l’environnement. Inévitablement, plus un écran est grand, plus il consomme. En un an, Samsung a pourtant réussi, pour un grand écran de la Serie 9, à faire chuter la consommation de 225 à 99 watts. Chez JVC, un téléviseur de 42 pouces qui consommait 175 watts en 2007 se limitera à 100 en 2009 et, en règle générale, les téléviseurs consomment aujourd’hui 33 % de moins que l’an dernier. Preuve que vous avez bien fait d’attendre ! Le même défi se pose pour la consommation des téléviseurs lorsqu’ils sont éteints. A court terme, le but des constructeurs est de d’arriver à 0,3 w en mode sommeil.

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Quel système home-cinema ?

Le concept de home-cinema désigne simplement un système composé d’un lecteur de disques optiques (DVD et/ou Blu-Ray) associé à un jeu d’enceintes sonores plus ou moins sophistiqué. Tout est question de choix, de taille... et de prix. Si, pour vous, les deux baffles emprisonnés dans votre téléviseur sont indignes de vos oreilles, il est temps de passer à la qualité supérieure.

2.1 ou 5.1 ? Le modèle de base se compose d’un lecteur DVD/Dvix associé à un système audio 2.1 (deux enceintes et un caisson de basses). Le prix se situe entre 120 et 500 euro, voire davantage, en fonction de la marque, de l’esthétique et de la puissance. Si le son qualifié de  » 3D  » ou  » enveloppant  » titille vos pavillons, il faudra vous entourer de toujours plus d’enceintes. L’offre classique est la norme 5.1 (5 haut-parleurs et un caisson de basses), mais les fanatiques peuvent monter jusqu’à 9.1. Très petites, les enceintes prennent alors l’aspect de petits satellites.

Avec ou sans fil ? La prolifération d’enceintes présente un inconvénient majeur : le câblage. Parce que tout le monde ne creuse pas des saignées dans les murs du salon, les constructeurs commencent à proposer des solutions sans fil, mais avec quelques contraintes. Si le son peut être émis en mode wireless, les haut-parleurs doivent être alimentés en électricité. Ce qui signifie qu’un système sonore sans fil permet de supprimer les câbles entre le système sonore situé à l’avant et les satellites placés à l’arrière. Chaque enceinte devra pourtant être raccordées à une prise.

La barre de son : depuis peu, la mode Home-Cinema est à la barre de son, un système intégré qui réunit le lecteur de disque, l’ampli et les enceintes dans une unique barre sonore baptisée soundbar. Elle peut être déposée sur un meuble ou fixée au mur. Ce tout-en-un constitue une chaîne hi-fi complète à la fois esthétique, sans fil, puissante (150 w et plus) et aisée à installer. Son prix débute à 700 euro (Samsung HTX810R ou Philips HTS8140) mais il peut doubler pour un système Yamaha YSP-4000 intégrant 40 petits haut-parleurs !

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Lecteur DVD ou Blu-Ray ?

Désigné comme le successeur du DVD, le Blu-Ray a éprouvé des difficultés à s’imposer dans nos foyers. Parviendra-t-il à modifier l’environnement multimédia qui se tisse autour de nos téléviseurs ? Depuis la victoire toute récente du Blu-Ray sur feu le HD DVD, il constitue la seule norme de stockage optique pour des films HD. Grâce à sa capacité de 25 Go par couche, ce disque peut, sans difficulté, embarquer un film enregistré en format Full HD de 1920 x 1080p. Une mission impossible pour nos actuels DVD de 4,7 Go. Pour l’instant, les modèles de salon les plus vendus sont de simples lecteurs mais les graveurs de salon font leur apparition.

Quels films ? Le catalogue des titres disponibles sous ce nouveau format commence à s’étendre. L’offre représente près de 500 films en Europe et un millier aux USA. Le Blu-Ray fait aussi son entrée dans certains vidéoclubs. Mais pour profiter de cette haute résolution, il faut disposer d’un écran de plus de 40 pouces qui soit compatible Full HD. Sinon, inutile d’investir pour l’instant.

Home Server ou disque multimédia ?

Si les médiathèques musicales se trouvent souvent sur des CD, les films sont principalement stockés sur des disques durs. Pour éviter de polluer le décor du salon par la présence d’un ordi raccordé au téléviseur, pensez aux Home Servers et aux disques multimédia.

Le Home Server : ce disque dur indépendant est capable de diffuser son contenu vers tous les appareils reliés à un même réseau, par câble, ou en Wi-Fi. Pour obtenir le débit réclamé par le transfert de lourds fichiers vidéo en haute définition, il faut mettre son réseau à la norme  » n « , le nouveau standard qui remplace aujourd’hui les normes  » b  » et  » g « . L’engouement est tel que Microsoft a créé un mini-système d’exploitation pour Home Server. Cette formule est promise à un bel avenir dans une Europe qui comptera 25 millions de foyers multi PC en 2009.

Le disque multimédia : plus simple et plus démocratique, le disque multimédia est doté d’une connectique et d’une intelligence Home Cinema. Il se connecte directement au téléviseur via sa connexion HDMI, le nouveau standard en matière de transfert de données audio/vidéo multimédia. Tous les écrans plats actuels sont équipés HDMI. Sa grande capacité (de 320 Go à 2 To pour l’instant) permet au téléviseur d’en lire directement le contenu, tant pour les films et vidéo que pour les photos numériques et fichiers audio.

Après avoir téléchargé les fichiers multimédia depuis un PC ou un Mac par l’interface USB, les modèles les plus évolués peuvent recréer un cinéma à domicile avec son surround grâce à une sortie numérique compatible Dolby Digital 5.1. Certains de ces disques sont même vendus déjà bourrés de films HD.

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La télé du futur...

La télé devient de plus en plus intelligente. On nous promet des téléviseurs intégrant des puces à contenu. On pourra y puiser des cours de langues ou de yoga, des recettes de cuisines et des jeux. Mais, dans un premier temps, cette option ne sera proposée que pour des téléviseurs de 2.000 à 4.000 euro.

L’avenir est aussi au mariage de la télévision et de l’internet. Très vite, le téléviseur se connectera sur le réseau comme n’importe quel périphérique pour afficher des informations dont on ne dispose actuellement que sur son PC. Et notamment les  » Widgets  » tels que la météo en temps réel, les news ou les cours de la Bourse. Grâce à l’accroissement de la bande passante, l’affichage HD sans fil fera aussi son apparition. On pourra alors réellement parler d’intégration de votre téléviseur dans votre réseau domestique. Retenez déjà le nom de DLNA (Digital Living Network Alliance), une certification qui garantira la capacité de tous les appareils multimédia d’interagir entre eux et avec les PC, disques durs et autres périphériques du réseau.

Après le LCD et le plasma : l’OLED

Le successeur des deux technologies d’affichage est déjà connu : l’OLED (Organic Light-Emitting Diode). Comme pour le plasma, ses pixels peuvent créer leur propre source lumineuse sans recourir au rétroéclairage. L’affichage OLED se caractérise aussi par des couleurs plus brillantes, un contraste plus riche et une épaisseur de 3 mm à peine. A terme, cette nouvelle génération d’écrans sera moins chère à la fabrication et plus respectueuse de l’environnement que les téléviseurs plasma et LCD. Aurez-vous la patience d’attendre ?

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