© iStock

Dopez votre auto aux dernières technologies

Smartphone, GPS, avertisseur de radars et d’embouteillages, babycam, dashcam... On vous propose la voiture de demain dès aujourd’hui !

Un jour, paraît-il, on découvrira sur nos routes des véhicules autonomes qui assureront eux-mêmes la conduite. Il suffira, comme avec n’importe quel système d’aide à la navigation, d’indiquer la destination souhaitée : la voiture nous y emmènera sans que nous ayons à toucher volant ou pédales. Elle s’arrêtera aux feux rouges, respectera les limitations de vitesse, détectera les piétons imprudents...

Certains annoncent le début de cette véritable révolution pour 2020 ou 2025. D’autres ne la voient pas arriver avant 2030, voire bien plus tard. Il est vrai que les problèmes à régler sont multiples et sensibles. Au-delà des considérations purement technologiques et du prix, il y a l’aspect légal (si une voiture sans chauffeur provoque un accident, contre qui la compagnie d’assurance de la victime peut-elle se retourner ?), la question de la sécurité infor matique (un pirate pourrait-il prendre le contrôle d’un véhicule autonome ?), celle de la transmission des données (si la vitesse maximum est modifiée aujourd’hui dans telle rue, quand le  » cerveau  » de la voiture en sera-t-il informé ?), etc. En un mot comme en cent, il n’est pas sûr que votre prochaine auto soit à ce point différente de l’actuelle. Et puis d’ailleurs, cette dernière peut dès aujourd’hui profiter de quelques récents développements de la technologie.

Tout va bien à l’arrière

Les systèmes d’aide à la navigation (communément appelés GPS) se sont généralisés ces dernières années. Si votre voiture n’en est pas équipée d’origine – ou si ses performances ne sont pas à la hauteur de vos attentes -, vous pouvez opter pour un appareil mobile comme le TomTom GO 6100 (350€) ou le Garmin DriveLuxe 50LMT-D (390€). Quand on est au volant, il convient de garder les yeux sur la route. Mais comment alors surveiller les enfants à l’arrière ? Le fabricant américain Garmin a développé la Babycam (199 €), une caméra sans fil qu’on attache à l’appuie-tête et dont les images sont relayées – sans fil – vers l’écran du système d’aide à la navigation qui fait face au conducteur. Ce dernier peut facilement  » sauter  » de l’affichage de la carte aux images de ses chérubins à l’arrière.

Un espion sur le pare-brise

Très populaires en Russie et dans d’autres pays où les responsables d’accidents ont parfois tendance à prendre la fuite, les dashcams constituent un type de caméra différent. Souvent fixées sur le tableau de bord ou le parebrise, elles voient et enregistrent tout ce qui se passe sur la route devant votre voiture. Un chauffard vous fait une queue de poisson ? La dashcam a capturé la scène. Et comme elle est dotée d’un système de géolocalisation, elle a aussi mémorisé les coordonnées de l’endroit et l’heure précise. Aucun cadre légal n’entoure encore l’utilisation de ce type d’appareil, mais plusieurs compagnies d’assurances soutiennent leur usage. Quelques exemples : Garmin Dash Cam 10 (169€), Blackvue DR650GW-2CH (caméra avant et arrière; 300€), Garmin DriveAssist 50LMT-D (navigation + dashcam; 360€).

Triompher des embouteillages

La multiplication des problèmes d’embouteillages entraîne de plus en plus d’automobilistes à utiliser des solutions comme Waze. Cette application pour smartphone aide le conducteur à trouver un trajet alternatif en cas de bouchon ou d’accident. Le système fonctionne assez efficacement, mais a tendance à épuiser la batterie du téléphone mobile. Les Français de Coyote ont choisi une autre voie : leurs appareils (de 179 à 349€, montant auquel il convient de rajouter des frais d’abonnement : 144 € pour un an) permettent d’être informé de la présence de radars – fixes ou mobiles -, mais aussi de  » problèmes  » sur la chaussée : un accident, un véhicule arrêté sur le bord de la route, etc. Le concept s’appuie sur la communauté des utilisateurs – très importante en Belgique : leur nombre avoisine le million -, chacun d’entre eux pouvant signaler un incident.

Sans les mains

Non, on ne peut pas tenir un téléphone mobile en main ou le coincer contre son oreille lorsqu’on conduit. Ce serait une infraction au code la route... susceptible de vous coûter cher en amende voire en frais de justice si, d’aventure, votre responsabilité était engagée dans un accident. Votre voiture n’est pas équipée d’origine d’un système mains libres ? Optez par exemple pour le Parrot Minikit Neo 2 HD ( ±80 € ) : clipsable sur le pare-soleil, ce petit objet est doté d’un haut-parleur et d’un micro. De quoi dialoguer avec un correspondant tout en conservant les mains sur le volant et donc en respectant la loi. Un dernier conseil pour tous ces appareils mobiles : évitez de les laisser dans une voiture en stationnement. Inutile de tenter les voleurs.

Par Philippe Desalle

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire