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Chocs, rayures, fêlure: les indispensables pour protéger son smartphone

À chaque instant, notre précieux smartphone risque la chute ou l’accident. Avec, à la clef, des dégâts qui coûteront une petite fortune à réparer ou signeront son arrêt de mort.

Les premiers téléphones mobiles étaient gros et lourds. Et comme on les utilisait presque exclusivement pour téléphoner, ils restaient l’essentiel du temps dans une poche ou au fond d’un sac, ce qui limitait les risques d’accident. Aujourd’hui, les smartphones sont minces, dotés d’un grand écran et on les utilise tout le temps : pour prendre une photo, écouter de la musique, lire ses courriels, mettre à jour son statut Facebook voire... téléphoner. Résultat, ils sont davantage susceptibles de faire de mauvaises chutes.

Les smartphones pour baroudeurs

Si vous redoutez les soucis, la solution la plus radicale consiste à choisir un smartphone renforcé. Oubliez la finesse et l’élégance : place ici aux appareils  » tout-terrain  » proposés par des fabricants spécialisés comme CAT, Getnord, Kyocera ou encore MTT. Leur particularité ? À des degrés divers, ces smartphones sont conçus pour résister à l’humidité, à la pousière, aux chocs, aux chutes voire à ne immersion dans l’eau. Mais il existe des différences parfois importantes quant à leur robustesse. Certains survivront à une baignade... si elle n’est pas trop longue. Ou si elle ne se pratique pas en trop grande profondeur. Pour plusieurs aspects, cette solidité s’exprime via un code en deux lettres, IP (pour Indice de Protection; en anglais : Ingress Protection), et deux chiffres. Surfez sur http://tinyurl.com/33zqum (en anglais) pour en savoir plus.

Des pare-chocs sur mesure

Si vous n’avez pas envie d’exhiber un appareil qui semble plutôt destiné à une vie de chantier, il ne reste qu’à protéger votre cher smartphone avec les moyens du bord. Vous pouvez, par exemple, le doter d’un  » bumper  » : souvent en plastique épais et mou, il entoure l’appareil comme un cadre. Des perforations au niveau des connecteurs (prise écouteurs, alimentation,...) assurent leur accessibilité. Si le joujou tombe sur la tranche, cette formule peut suffire. Autre piste : la coque, qui offre un supplément de sécurité. En plus du contour du smartphone, elle en couvre aussi la face arrière. Ici encore, des orifices sont prévus. Ils permettent de continuer à profiter de l’appareil photo et du flash. Si elles présentent des atouts, ces deux formules n’offrent aucune protection pour l’élément le plus délicat du smartphone : son écran.

Blinder l’écran

Aujourd’hui, chez plusieurs fabricants, l’écran est réalisé en Gorilla Glass, un verre fin, solide et qui bénéficie d’une bonne résistance aux rayures. Mais même dans sa dernière génération, il n’est pas garanti incassable. Heureusement, vous pouvez rajouter une couche de protection. Selon la formule choisie, il peut s’agir d’un film ou d’une fine plaque qu’on applique sur l’écran pour le protéger. Attention, l’opération n’est pas sans difficulté. Dans certains cas, il faudra ajuster la taille, dans d’autres veiller à ce qu’aucune bulle d’air ne subsiste. Et au final, le résultat sera peut-être jugé décevant ou même dérangeant : la présence de cette épaisseur supplémentaire avec des bords  » abrupts  » peut rendre la prise en main de l’appareil moins confortable. C’est le prix à payer pour gagner en termes de protection. Le spécialiste polonais MyScreen Protector propose un modèle qu’il présente comme apte à résister aux assauts... d’une foreuse électrique !

La housse ou la pochette

Bumper, coque, film... Il reste une quatrième piste : celle de la housse. Ce terme recouvre ici plusieurs possibilités. Il peut s’agir d’une espèce de boîtier dont la face frontale s’ouvre comme la couverture d’un livre. Ou alors d’une pochette dans laquelle on glisse le smartphone. Dans les deux cas, cet  » enrobage  » entraîne généralement deux effets : il assourdit le volume du signal sonore d’un appel entrant et il ne permet pas de s’emparer aussi vite du téléphone pour répondre. Surtout s’il est au fond d’un sac. Il n’existe donc pas une formule qui s’impose à tous. Chacun devra définir celle qui lui convient le mieux. Ou continuer à utiliser son smartphone sans protection. C’est le plus simple et le moins cher. Mais il suffit d’une fraction de seconde...

Et si l’écran se brise ?

Si votre appareil est récent, il est préférable de vous adresser directement au service après-vente du fabricant. N’imaginez pas qu’il se chargera gratuitement de l’opération, mais au moins vous ne perdrez pas votre garantie. Apple, Samsung et les autres la jugent généralement caduque si une personne extérieure à leur service après-vente a ouvert le smartphone. Si ce dernier a déjà quelques années, vous pouvez passer par les services de magasins comme MisterGenius. Vu la formation spécialisée de leur personnel, ils sont souvent plus rapides et efficaces que les grandes chaînes, supermarchés et autres. Mais dans tous les cas, demandez d’abord un devis. On n’est jamais trop prudent.

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