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Bien choisir son disque dur pour sauvegarder des données

Vous recherchez une solution de sauvegarde, la possibilité de déplacer facilement de grands volumes de données ? Facile, avec un disque dur externe. Mais quel modèle choisir ?

Luc, étudiant, a atteint la capacité de stockage maximale de son ordinateur et recherche un moyen de l’étendre pour son usage quotidien. Nathalie, photographe professionnelle, souhaite pouvoir emporter ses multiples fichiers photo et vidéo haute résolution lors de ses visites en clientèle. Jacques, récemment pensionné, aspire quant à lui à disposer d’une solution de sauvegarde pour toutes ses données personnelles. Trois situations différentes qui traduisent un même besoin : un disque dur externe. Il se présente sous la forme d’un boîtier connectable à l’ordinateur. Vies professionnelle et privée peuvent s’y côtoyer autour de documents précieux, d’informations essentielles, de musique ou encore de souvenirs de famille, le tout uniformisé sous forme de fichiers numériques. On trouve des disques durs externes à partir d’une cinquantaine d’euros. Mais d’autres flirtent avec le millier.

Explications : pour le profane, un disque dur se distingue avant tout par sa capacité (250 Go ? 8 To ? ...) et son design. C’est vrai. Mais d’autres aspects doivent être pris en compte. En réalité, pour bien choisir son disque, la première question à se poser est celle de l’utilisation.

Dans l’exemple de la photographe, la taille et le poids (attention, un format réduit n’est pas forcément synonyme de légèreté : à vérifier au cas par cas) constituent des critères majeurs. Elle privilégiera souvent un modèle 2,5 pouces n’ayant besoin que d’un câble pour se connecter à l’ordinateur : il suffira tant pour lui fournir l’énergie nécessaire que pour transférer les fichiers. Dans le cas de Luc, en revanche, taille et poids n’ont guère d’importance. Il peut aussi opter sans difficulté pour un appareil requérant une alimentation externe, alors que celle-ci aurait encombré le sac de Nathalie. Mais il y a encore d’autres éléments saillants à ne pas négliger.

Pour amateurs de vitesses

Stocker des données sur un disque dur et y accéder, cela prend plus ou moins de temps. Il varie selon la vitesse de rotation et l’interface utilisée. En regardant la fiche technique, vous constaterez que certains modèles voient leurs plateaux magnétiques tourner à 5400 tours par minute et d’autres à 7200 tours. Les seconds sont plus rapides. Mais cette vélocité entraîne souvent un bruit de fonctionnement et un dégagement de chaleur plus important. Mieux vaut le savoir...

POUR BIEN CHOISIR SON DISQUE DUR, LA PREMIÈRE QUESTION À SE POSER EST CELLE DE L’UTILISATION.

Et puis, il y a l’interface. Si votre ordinateur n’est équipé que de bonnes vieilles prises USB 2.0, sélectionner un appareil externe pourvu d’une connectique USB 3.0 n’apportera aucun gain de vitesse. En revanche, si votre PC ou votre Mac est doté de ports USB 3.0, privilégiez sans hésiter un disque dur lui aussi gratifié de ce type d’interface : vos échanges se feront 10 fois plus vite !

Mieux encore : si votre ordinateur bénéficie d’un port Thunderbolt (la technologie la plus rapide à ce jour et encore majoritairement réservée aux machines haut de gamme), vous accélérerez très sensiblement vos transferts de données si vous choisissez un disque dur compatible : vous pourrez atteindre une vitesse de 1 Go par seconde.

Partages et fragilité

Certains disques externes sont dotés d’une prise Ethernet. Si elle n’est pas indispensable, elle rend possible le partage des données du disque concerné au sein de votre réseau domestique. Chaque membre de la famille peut alors y stocker ses documents et les consulter à sa guise. Pratique ! Il faut par contre savoir qu’un disque dur qui tombe par terre peut devenir inutilisable et vous priver de tout son contenu. Si vous êtes maladroit... ou simplement prudent, privilégiez un modèle dit « antichoc » (« rugged »). Ce ne sont pas les plus élégants, mais leur protection (souvent en caoutchouc) vous évitera peut-être beaucoup de frustration ou de larmes...

L’alternative SSD

Si les disques durs sont fragiles, c’est parce qu’ils utilisent des pièces mobiles. Face à eux, on trouve des SSD (Solid State Drive). Dépourvus d’éléments mécaniques (mémoire flash : comme sur les « clés » USB) et donc théoriquement plus résistants, ils sont moins volumineux, plus silencieux et proposent des temps d’accès réduits. Rien que des avantages ! Cela a un prix : les SSD sont plus chers et, aujourd’hui, montent moins haut en termes de capacité. Mais c’est clairement la voie à recommander pour un support de stockage externe.

Quoi pour qui

Vous vous retrouvez dans l’un des exemples évoqués au début de cet article ? Voici les solutions que nous recommanderions. Il en existe beaucoup d’autres...

Luc : Western Digital My Book 4 To ; environ 120 €

Nathalie : LaCie Rugged SSD Pro 2 To ; environ 800 €

Jacques : Seagate 2T Backup Plus Slim : environ 90 €

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