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80% des Belges déjà visés par des tentatives de phishing

80% des Belges ont déjà été confrontés à du phishing, indique Test Achats. Le phishing, ou hameçonnage, est une technique d’escroquerie sur Internet qui a pour but de subtiliser les coordonnées bancaires des victimes. Selon l’organisation de consommateurs, le risque d’être victime de cette pratique frauduleuse n’a jamais été aussi grand.

D’après une enquête menée par Test Achats auprès de 1.300 consommateurs, les formes les plus répandues de ce type de fraude sont les escroqueries par e-mail (52,7%) et par SMS (47,6%). Viennent ensuite les fraudes par téléphone (26,8%) et en dernière position, celles sur des applications comme Messenger ou Whatsapp (18,4%).

Les criminels profitent des failles et des erreurs humaines à des fins lucratives. « Lorsque nous avons interrogé les gens sur les mesures qu’ils ont prises lorsqu’ils ont été confrontés au phishing, nous avons appris que 60% ont fait bloquer l’expéditeur et que 37% ont contacté les autorités. Dix-huit pourcents n’ont rien fait du tout », détaille l’organisation.

Nécessité d’une meilleure coopération avec les banques

Bien que la problématique touche une grande majorité de la population, le manque de données officielles par banque sur le nombre de cas de phishing est réel. Test Achats indique la nécessité d’une coopération avec les banques et souhaite recueillir des informations sur les mesures de sécurité adoptées par celles-ci. « Les banques poussent leurs clients à effectuer leurs opérations bancaires par voie digitale, mais lorsque les choses tournent mal, toute la responsabilité est rejetée sur le client », explique Julie Frère, porte-parole de Test Achats.

L’organisation propose également des solutions pour se prémunir du phishing telles que des confirmations supplémentaires lors du versement de gros montants ou des transferts vers des numéros de compte étrangers.

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