© FRÉDÉRIC RAEVENS

Véronique Guichard est bénévole chez Greenpeace

J’ai travaillé pendant des années dans l’industrie agroalimentaire et le fait de contribuer à la production de malbouffe me rendait mal à l’aise. Pour trouver un sens à ma vie, j’ai participé à diverses actions ponctuelles d’associations variées. Les valeurs humaines et écologiques de Greenpeace m’ont directement séduites », explique Véronique Guichard, 55 ans, ingénieur agronome en cours de reconversion vers le coaching de vie.

« Depuis quatre ans, je suis bénévole auprès de l’ONG, au niveau national et international, en participant à des actions de terrain en faveur de l’environnement, toujours dans la non-violence, évidemment. Je suis aussi impliquée chez Greenpeace au niveau local. Là, avec les autres volontaires du groupe bruxellois, je participe à des réunions, je prépare des pétitions, j’organise des campagnes de sensibilisation... Je travaille notamment sur la campagne « La rue est à vous » qui milite, entre autres, pour davantage de journées sans voiture dans la capitale. A Bruxelles, la moitié des trajets en voiture font moins de 5 km... On pourrait donc se déplacer à vélo, en transports en commun, voire à pied, pour diminuer la pollution, le bruit...

Avec des membres de mon groupe local, nous avons réalisé des « clean tags »: du nettoyage localisé à l’aide d’un Kärcher et de pochoirs, sur des ponts, trottoirs et autres biens publics noircis à cause du trafic automobile. Je me sens à ma place lors de ces actions avec des jeunes! D’ailleurs, nous sommes tous devenus amis. Si j’accomplis déjà depuis longtemps des gestes individuels au quotidien en faveur de la planète, le fait de m’engager avec d’autres me booste. Cela m’a permis de me libérer de ce sentiment d’anxiété et d’inéluctabilité du réchauffement climatique. J’ai progressivement changé de vision, ma famille aussi. Donc, je pense qu’on peut changer l’état d’esprit de ceux qui sont dans le déni ou qui se sentent impuissants. En sensibilisant les autres via Greenpeace, j’ai l’impression de changer le monde à ma modeste échelle. Dans quelques mois, je tiendrai ma petite-fille dans mes bras et je pourrai me dire que je fais mon maximum pour elle. »

Infos: www.greenpeace.org/belgium

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