Smartphones: la drogue du XXIe siècle? Vos réactions à notre dossier du mois précédent.

AUX GRANDS MAUX, LES GRANDS REMÈDES

Lassés de voir nos petits-enfants le nez vissé à leur écran, nous avons instauré chez nous la « boîte noire »: quand nous les recevons, de l’apéro au dessert, ils sont priés de mettre leur gsm dans cette boîte, en mode avion, et interdiction d’y toucher. Ils râlent un peu, au début, mais cela permet d’avoir de vraies conversations à table, plutôt que des « mmmh » distraits.

Yolande Thomas

UN PROBLÈME POUR TOUS

Vous avez raison: on accuse les plus jeunes d’être vissés à leur appareil, mais nous consommons nous aussi beaucoup trop d’écran. En réalité, c’est pratique parce que cela permet de meubler les temps morts, les situations inconfortables, un peu comme la cigarette qui « donnait une contenance ». Ce faisant, on perd la possibilité de flâner, d’observer, de réfléchir. Je ne suis par contre pas d’accord avec vous sur un point, à la fin de votre article: pour moi, il s’agit vraiment d’un objet « zombifiant ».

L. F.

Laissez les enfants sortir

Quand j’étais petit, je passais mes journées dehors avec mes copains, ne rentrant que pour l’heure des repas. Aujourd’hui, on râle parce que les enfants sont devant leur smartphone toute la journée, mais on ne le les laisse plus sortir, à un âge où on veut avant tout rester avec ses amis. Alors, forcément, ils restent en contact via les écrans. Je ne sais pas s’il y a plus de dangers à l’extérieur qu’auparavant, mais je sais que les amitiés durant l’enfance sont toujours aussi importantes. Laissez les gosses jouer à l’extérieur, ils délaisseront plus leurs écrans. C’est tout simple.

J-M Laffort