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Rompre la solitude

J’avoue avoir vu un reportage sur l’augmentation des adoptions d’animaux de compagnie durant le premier confinement et avoir succombé à cette « mode ». Sentant le deuxième confinement arriver, j’ai poussé la porte d’un refuge pour adopter un petit chien. La solitude du premier épisode de covid avait été trop dure et je ne voulais absolument pas me retrouver seul à nouveau. N’ayant jamais eu de chien auparavant, du moins en tant qu’adulte, je n’avais qu’un critère de sélection: un chien calme, pas intimidant, pas trop foufou. Un petit vieux comme moi, quoi! Le monsieur du refuge était bien d’accord avec moi. J’ai jeté mon dévolu sur un petit ketje tout moche (chut, ne lui dites pas, c’est entre vous et moi! et ne dit-on pas que le chien ressemble à son maître? ) mais qui m’a semblé directement sympa comme tout. Et Dieu sait qu’il l’est! Il est petit, moustachu, mais a pris une place folle dans ma vie. Je ne dirais pas que le second confinement est une sinécure, mais au moins, je ne suis plus seul. Je sais que beaucoup de gens pensent la même chose que moi. J’espère juste que ce boom des adoptions ne se terminera pas par une vague d’abandon une fois la vie normale revenue. En tout cas, moi, je garde mon pépère!

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