© P.G.

Renault Koleos 2

Le nouveau Koleos se veut à la fois plus grand et luxueux que le Kadjar. Une sorte d’alternative à l’Espace, mais qui ne compte ici que 5 places. Découverte.

Sorti en 2007, le premier Koleos, pâle adaptation d’un SUV Samsung, propriété de Renault, n’a pas convaincu. La nouvelle version met à profit la banque commune d’organes de l’Alliance Renault-Nissan. Ce modèle – qui est au X-Trail ce qu’est le Kadjar au Qashqai – se veut résolument haut de gamme.

Ambiance luxe

En comparaison au Kadjar, ce Koleos est plus long de 22 cm dont 6 cm pour le seul empattement. Résultat : une habitabilité princière à l’arrière et un volume de chargement qui atteint les 530 l. Par contre, ne comptez pas sur les capacités modulaires de l’Espace, les sièges arrière étant fixes et la modularité basique puisque celle-ci ne concerne que la banquette rabattable, permettant de faire passer la contenance à 1.677 l. Rien de plus. Et afin de ne pas cannibaliser les parts de marché de l’Espace et du Grand Scénic, Renault propose uniquement le nouveau venu en 5 places, alors que les concurrentes font la part belle aux 7 emplacements...

L’avantage que veut prendre le Koleos, c’est évidemment sur l’aspect du luxe et du  » savoir recevoir « . Notamment dans l’exécution la plus haute, Initiale Paris, laquelle se négocie tout de même à plus de 44.000? animée par la motorisation la plus haute (dCi 175ch). Cela dit, rien ne manque à l’appel. Ni l’ensemble Hi-Fi signé Bose, ni le cuir  » fine fleur  » des sièges chauffants et ventilés à l’avant. Il y a également le toit panoramique de 0,8m2, l’éclairage d’ambiance programmable ou encore la tablette de 8,7 pouces placée en position  » portrait « , regroupant toutes les fonctions nécessaires dont un protocole d’appairage pour les Smartphone d’Apple (Apple Car Play).

A l’heure de la perte de vitesse du diesel, on s’étonne de la proposition mécanique de Renault qui n’offre le choix qu’entre deux groupes motopropulseurs au gasoil. Les petits rouleurs devront donc aller voir ailleurs, ce qui apparaît quelque peu paradoxal, surtout à ce niveau de gamme où on se doit, en principe, de tout offrir... Il faudra soit opter pour le 1.6 l dCi 130 (4,6l/100 km, 120g/km) proposé uniquement en boîte manuelle et avec 2 roues motrices, soit pour le 2 l dCi 175 (5,5l/100 km, 146g/km) accouplé, lui, à une boîte automatique et bénéficiant de 4 roues motrices.

Un SUV élégant et généreux

Sur la route, c’est le  » petit  » moteur qui nous a le plus convaincu car, allégé de la transmission intégrale, il rend le véhicule plus dynamique, moins pataud, sans perdre en confort, même si une boîte auto aurait été la bienvenue pour ce SUV premium. Pour les amateurs de tout-terrain, le Koleos n’a pas à rougir hors des sentiers battus, mais n’allez toutefois pas lui demander de grimper aux arbres. Ce n’est pas son rôle et il ne possède, notamment, ni programme de gestion de la motricité ni d’assistance à la descente. Prenez le pour ce qu’il est : un élégant et généreux SUV confortable, très habitable, et au rapport prix/équipement des plus intéressants. Par les temps qui courent, c’est déjà bien !

ARNAUD DELLICOUR

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire