Patricia Claisse organise des balades-coaching
» Face à mes ventes plutôt faibles en tant qu’agent immobilier, mon patron estimait que je devais modifier quelque chose au fond de moi... Ça m’a fait réfléchir et j’ai commencé à acheter des livres de développement personnel pour savoir comment réussir dans la vie. J’ai ensuite suivi diverses formations spécifiques « , raconte Patricia Claisse. A présent coach de vie, elle propose le concept de balade en forêt, suivie d’un atelier partage sur le thème du » Qui suis-je ? « .
» Plusieurs fois par mois et en groupe de 15 personnes maximum, nous nous baladons en Forêt de Soignes pour faire connaissance puis nous nous réunissons dans une salle à Rhode-Saint-Genèse pour une méditation guidée. Assis en cercle, les participants sont amenés, par la méditation, à se déconnecter et à se focaliser sur la région de leur plexus solaire, au niveau du coeur, à ressentir la vibration de cet espace par le rythme respiratoire. Objectif : la rencontre de soi ! C’est-à-dire être dans l’instant présent, lâcher son mental pour se reconnecter à son intériorité et ainsi marquer une pause dans cette vie où l’esprit est tellement agité... Un exercice difficile car nous sommes guidés par notre mental et non par notre coeur. Avec les règles de vie, les interdits sociaux, etc., nous avons tendance à être dans le jugement que ce soit envers soi ou les autres.
Les participants ont, en général, plus de 40 ans, période où » le sens » à son importance. Cette énergie de groupe, d’unité, apporte de la joie et de la réconciliation avec soi-même. Ce travail réalisé ensemble leur apporte autant qu’à moi. Aujourd’hui, je relativise beaucoup plus, je fais confiance à la vie. A 57 ans, je commence à découvrir qui je suis vraiment : nous sommes bien plus que nos aspects extérieurs matériels liés à la profession, aux biens, à la référence familiale... En prendre conscience nous ouvre à une dimension plus vaste ! «
Infos : 0477 49 99 02 claisse.patricia@icloud.com
Jean-Marie Lesage décore les vitrines pour Noël
» C’est vers 12 ans que j’ai commencé à peindre des paysages sur des toiles que j’exposais mais aussi des Pères Noël sur des vitrines de commerces « , raconte l’Houffalois Jean-Marie Lesage, 68 ans. L’ex-graphiste publicitaire égaye, à chaque fin d’année, des centaines de vitrines de cafés, boulangeries et autres garages, à coups de rouleau et de pinceau.
» Mon père entrepreneur fréquentait souvent les bistrots dans la région d’Houffalize pour offrir un verre à ses ouvriers, une tradition à l’époque. J’ai ainsi commencé à décorer une vitrine de café puis, grâce au bouche à oreille, d’autres commerçants des environs ont fait appel à mes services. A 18 ans, je comptais déjà trois cents clients ! Aujourd’hui, je peins des dessins festifs dans toute la Belgique et même en France et au Luxembourg. Si mes premiers motifs étaient des Pères Noël inspirés de beaux dessins de la presse quotidienne, je laisse maintenant libre cours à mon imagination au départ d’un thème souhaité par les gérants des commerces. J’adore réaliser des caricatures, comme par exemple, un client de café fidèle affublé d’un bonnet de père Noël et d’une chope à la main ! En fait, j’insère les produits des commerces dans un cadre féerique composé de sapins, de maisons aux cheminées fumantes, de biches, de bougies...
Equipé d’une dizaine de pots de peinture, je mets d’abord une couche de blanc sur la vitrine puis les couleurs une à une, au rouleau, et je termine par les finitions au pinceau. Chaque vitrine me prend quinze minutes à une heure. M’observer à l’oeuvre constitue déjà un spectacle pour les clients et les passants. Certains sont en admiration, me photographient et me demandent même de décorer leurs fenêtres ! Mes peintures amusantes et colorées dynamisent la ville et cassent la grisaille. Quand on me voit arriver en salopette et couvert de couleurs, on me lance parfois : » Ah, c’est déjà Noël ! ». Eh oui, je commence ma » tournée » des vitrines vers la mi-novembre déjà ! «
Joseph Weber sauve des Indiens de la misère
» Lors de mon premier voyage en Inde, en 1981, pour aller chercher mon deuxième fils adoptif, j’ai été traumatisé par la misère des enfants, les bidonvilles... A mon retour, j’ai voulu agir et j’ai fondé l’asbl » Enfants de la Paix » qui finance là-bas deux homes pour héberger et éduquer les enfants de parents pauvres « , raconte l’Aubelois Joseph Weber, ex-vice-président d’une société américaine.
» Au début, nous louions une maison mais en raison de l’importante demande, nous avons fait construire un home près d’Hyderabad et puis un second dans la région de Madras. Quelque 280 enfants, âgés de 3 à 21 ans, y sont actuellement logés, habillés, nourris, soignés et éduqués. Peu d’orphelins, surtout des enfants n’ayant plus que leur mère incapable de les entretenir. Notre association est particulièrement sensible au sort des jeunes filles, moins bien traitées que les garçons. Souvent, les mamans viennent récupérer leur fille au home vers 12-13 ans pour la marier... En additionnant mes voyages, j’ai passé six ans en Inde.
J’allais dans les bidonvilles sensibiliser les parents à la scolarité, je discutais avec les responsables des homes de leurs besoins, je vérifiais les comptes et j’étais toujours accueilli à bras ouverts par les enfants qui m’appellent grand-père ! J’y retournerai d’ailleurs l’année prochaine pour fêter, avec eux, mes 80 ans ! Je suis heureux d’avoir pu aider une poignée de personnes (plus de 1.500 enfants!, ndlr) à façonner leur avenir. La plupart de nos pensionnaires ont trouvé un travail. » Envie de soutenir l’asbl en parrainant un enfant, par exemple ?
www.enfantsdelapaix.be
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici