© FRÉDÉRIC RAEVENS

Patricia aide les enfants birmans

« Je suis tombée sous le charme de la Birmanie lors d’un voyage en 2002: les paysages magnifiques et la gentillesse des gens. J’y suis retournée l’année suivante avec ma guide et j’ai décidé d’aider les enfants car j’ai vu beaucoup de misère aux niveaux scolaire, médical et d’accès à l’eau. J’ai commencé à parrainer un garçon d’une famille pauvre puis une fille et encore une autre, avant de finalement lancer une association », explique la Pollinoise Patricia Longrée, 59 ans. L’ex-pédopsychologue préside, depuis 2010, l’asbl « Enfants de Birmanie ».

« Une soixantaine d’enfants sont désormais parrainés via l’asbl. Les filleuls reçoivent des lettres, des photos, de l’argent pour leurs anniversaires, etc. Depuis la Belgique, j’organise des événements pour collecter des dons comme des concerts ; des marchés de Noël (le 26/11 à Polleur) pour lesquels je confectionne des bracelets, savons et confitures ; je donne des cours de cuisine birmane avec ma filleule de 24 ans qui habite désormais en Belgique et que je considère comme ma fille. J’avais pris l’habitude de me rendre tous les ans en Birmanie pour coordonner nos projets sur place. Hélas, depuis le coup d’état en février 2021, le pays est fermé aux étrangers. L’association a déjà concrétisé la construction de puits d’eau, d’un dispensaire, d’une école, elle a aidé des orphelinats... On a un projet insolite de foodtruck pour vendre des frites aux expatriés et aux étudiants à Yangon, un projet de culture d’artemisia pour lutter contre la malaria, un projet de sensibilisation au recyclage, un projet de cours d’agriculture écologique, un projet d’écolodge...

On a construit des puits d’eau, un dispensaire, une école... Je fais partie de la famille dans certains villages. Patricia Longrée

Au fil des ans, on a tissé une toile sur place avec des personnes de confiance. En m’occupant de cette asbl, j’ai l’impression de m’évader de la morosité, du superflu, de la mentalité occidentale. Ici, on se plaint pour pas grand-chose. Là-bas, je suis toujours émue de revoir mes amis si chaleureux. Dans certains villages, je fais partie de la famille. C’est génial! Je suis un peu la maman de plein d’enfants que je ramènerais bien tous avec moi. (rires) »

www.enfantsdebirmanie.com

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