" En raison de l'apparition d'une hyperacousie sévère (hypersensibilité aux sons, ndlr) qui m'a obligée à arrêter d'enseigner en milieu scolaire, j'ai poussé la porte de l'asbl " Ecole à l'Hôpital et à Domicile " afin de pouvoir continuer à partager mes compétences ", confie Pascaline Legrand, 61 ans. Depuis près de trois ans, cette ex-institutrice et psychomotricienne, à Bruxelles, se rend, bénévolement et de façon régulière, au domicile d'enfants malades et/ou en convalescence.
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Pascaline Legrand enseigne à des enfants malades

" En raison de l'apparition d'une hyperacousie sévère (hypersensibilité aux sons, ndlr) qui m'a obligée à arrêter d'enseigner en milieu scolaire, j'ai poussé la porte de l'asbl " Ecole à l'Hôpital et à Domicile " afin de pouvoir continuer à partager mes compétences ", confie Pascaline Legrand, 61 ans. Depuis près de trois ans, cette ex-institutrice et psychomotricienne, à Bruxelles, se rend, bénévolement et de façon régulière, au domicile d'enfants malades et/ou en convalescence." J'ai déjà assuré le suivi scolaire de sept enfants, âgés de 5 à 14 ans, atteints de cancers, mucoviscidose, problèmes d'immunité... mais il peut aussi s'agir d'une convalescence à la suite d'une chute de ski par exemple. Je me rends à la maison de l'enfant, une à deux fois par semaine, pour lui enseigner le français, les mathématiques, la géographie, voire l'histoire, en fonction des devoirs et leçons demandés par l'école ou je travaille aussi sur base de psychomotricité avec du gros matériel pour les plus jeunes. Il arrive parfois que je sois en contact régulier avec le professeur de l'enfant. Je termine souvent mon cours particulier, de 2 h maximum, par une activité créative pour amuser l'élève !Ces enfants sont souvent très courageux, souriants et intéressés. Certains m'offrent même des dessins que je garde précieusement. Je les suis, pendant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'ils réintègrent leur école ou une plus petite structure scolaire spécialisée. Quel bonheur de les voir guérir ! Malheureusement, un des enfants malades que j'ai suivi est décédé... C'est vraiment difficile car je m'attache assez vite à eux, du fait que notre relation est très étroite.Chaque année, une conférence pédagogique traitant, entre autres, des difficultés rencontrées face à la maladie ou aux parents perturbés, est proposée aux professeurs membres de cette association. Grâce à cette activité, je me sens hyper utile et je relativise, encore plus qu'avant, les petits soucis quotidiens... "
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