Partir avec le sourire

Votre interview de Wim Distelmans sur l’euthanasie (PM n°396) me rappelle combien nous avons de la chance de vivre dans un pays progressiste, pas (trop) gangrené par des idées rétrogrades, causes de souffrances inutiles. Il y a quelques années, je crois, j’avais vu l’interview d’une dame pétillante qui envisageait d’opter pour le suicide assisté en Suisse, quand elle estimerait avoir assez vécu et que les ennuis de l’âge supplanteraient les plaisirs de la vie. Je suis allé vérifier et, effectivement, elle a mis son choix à exécution. J’aimerais assez que ce débat sur la fin de vie volontaire arrive chez nous également. À 71 ans, je ne suis ni déprimé, ni malheureux et en relative bonne santé mentale et physique. La question n’est pas encore à l’ordre du jour dans mon cas. Mais le moment venu, je crois que je préférerais partir avec le sourire, en prenant le temps de dire au revoir, plutôt qu’en me morfondant dans une maison de retraite.

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