Olivier Hulot forme au pilotage de drones

Après la fermeture, en 2016, de l’usine Caterpillar où j’ai travaillé pendant treize ans, j’ai bénéficié d’une formation « drone » via un plan de reconversion professionnelle. Une aubaine! », raconte le Carolorégien Olivier Hulot. Depuis trois ans, il donne des stages de sensibilisation au pilotage de ces engins volants notamment dans une maison de jeunes.

« Après une formation de six mois en pilotage et maintenance de drones, j’ai proposé des ateliers sur cette thématique dans la maison de jeunes de Ransart où je donnais déjà, bénévolement, des cours de DJ lorsque j’étais logisticien chez Caterpillar. Mon but est de permettre aux jeunes d’aborder les nouvelles technologies de manière ludique. Je donne des stages aux jeunes à partir de 8 ans et un cours hebdomadaire tout public. Petits et grands repartent toujours avec le sourire!

Quand la météo le permet, je vais avec mes élèves ou des copains sur des terrains agréés pour m’amuser avec mes engins volants. J’en possède une dizaine dont un petit que j’ai fabriqué moi-même. Le drone est devenu une passion qui me procure de l’adrénaline, une sensation de liberté, l’impression de contrôler un « oiseau »...

Il faut garder notre âme d’enfant pour s’épanouir et sortir de notre routine quotidienne. Après le choc du licenciement, j’ai su rebondir grâce à cette formation même si ce n’était pas évident de retourner sur les bancs d’école. J’ai la chance de très bien m’en sortir par rapport à d’anciens collègues. Le drone est un secteur prometteur, d’avenir, qui permet un nombre infini d’applications pour de nombreux métiers! Je forme d’ailleurs des photographes ou encore des chauffagistes qui peuvent recourir à des drones pour repérer les pertes énergétiques d’une maison. Là, je teste le pilotage en immersion (FPV ou First Person View) avec un casque qui donne l’impression d’être dans le drone. Epatant!

Puis, j’ai en tête un projet de vidéo drone qui permettrait au public, via un portail internet et un casque VR, de visiter virtuellement l’ancien patrimoine carolo: les usines désaffectées, le Bois du Cazier, etc. »