© frédéric raevens

Nicole se dévoue pour Handicap International

« A l’aube de la cinquantaine, j’ai un peu fait le bilan. Je gagnais bien ma vie dans une société privée mais je travaillais beaucoup, toujours le nez dans le guidon... L’humanitaire est arrivé dans ma vie par hasard, au bon moment », raconte la Brainoise Nicole Luyckx en feuilletant son précieux album souvenir de vingt-deux ans au service de Handicap International. L’ONG aide les personnes vulnérables et en situation de handicap dans plus de 60 pays à travers le monde, s’occupe de la revalidation de victimes de mines antipersonnel notamment et forme des professionnels de la santé sur place.

« A l’époque, je chantais dans une chorale avec l’épouse d’un salarié de Handicap International. Un jour, elle nous a proposé de faire des concerts au profit de l’association. Ensuite, j’ai été invitée à l’assemblée générale, puis j’ai aidé à l’encodage, à l’organisation de galas et, en 2005, après cinq ans de bénévolat, je suis devenue l’assistante du directeur. Jusqu’à juin dernier, je m’occupais des legs et testaments. J’ai pris ma retraite, à 70 ans, mais je n’avais aucune envie de partir! Alors, je suis restée chez Handicap International en y redevenant bénévole. Beaucoup de jeunes m’entourent au bureau, à Bruxelles. Cette grande famille est mon élixir de jouvence. Mes plus beaux souvenirs sont les missions de terrain que j’ai faites en République démocratique du Congo et en Chine où j’ai eu la chance d’échanger avec la reine Mathilde, encore princesse. Là-bas, j’ai vu le sourire jusqu’aux oreilles des enfants et des autres bénéficiaires. Une expérience inoubliable...

Ces années passées au service de l’ONG m’ont appris la tolérance, l’ouverture d’esprit et à placer l’humain au centre de tout. » – NICOLE LUYCKX

Au bureau, je sais ce que fait Handicap International mais, sur place, on se rend vraiment compte de l’utilité de l’ONG. Ces années passées chez Handicap International m’ont appris la tolérance, l’ouverture d’esprit et à placer l’humain au centre de tout. Aujourd’hui, j’assure le suivi des courriels des donateurs, je sensibilise dans les écoles, j’assiste à des présentations de programmes de déminage en Colombie... C’est rigolo d’avoir recommencé un bénévolat à 70 ans. Il n’est jamais trop tard! (rires) »

www.handicapinternational.be

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