© frédéric raevens

Myriam réalise des carnets de voyage

« Adorant dessiner et visiter le monde, j’ai associé mes deux passions! J’ai réalisé mon premier carnet de voyage, en 1999, à Marrakech où j’avais emmené un groupe de copines qui souhaitaient apprendre l’art du dessin vu que j’étais illustratrice de livres pour enfants. On a reproduit sur papier tout ce qui nous entourait, les paysages, les objets, les fruits... C’était génial. Le début d’une grande aventure picturale », confie l’artiste Myriam Deru, 68 ans, en nous dévoilant les pages splendides de quelques-uns de ses carnets de voyage. Depuis, la Rixensartoise forme régulièrement des groupes lors d’ateliers en Belgique et à l’étranger.

« Ces albums de souvenirs en dessins et collages sont mieux que des photos car je vis intensément le moment présent que je dessine sur place, entourée des autochtones, avec l’ambiance, les odeurs, la chaleur... C’est une manière très lente de voyager, une sorte de méditation. Il faut de la patience pour prendre le temps de s’installer avec son matériel et d’observer autour de soi. Je dessine au crayon puis je peins à l’aquarelle surtout et je colle des timbres, des bouts de papiers, de tissus, j’ajoute des tampons de musées... C’est fantaisiste! J’ai accompagné des groupes au Laos, en Egypte, en Inde, en France etc. mais aussi en Wallonie où je leur explique les techniques, les couleurs, les perspectives, etc. Il s’agit essentiellement de pensionnées, débutantes ou non, qui ont envie de développer leur créativité. Ensemble, on s’émerveille, on s’enthousiasme, on échange sur la vie.

Je vis le moment présent en dessinant sur place. C’est une manière très lente de voyager, une sorte de méditation. » Myriam Deru

J’expose de temps en temps mes carnets de voyage et mes tableaux lors de parcours d’artistes notamment comme White Art Walk dans la région, en avril. Et avec un groupe d’une dizaine de personnes, je poserai mes valises ce printemps, à Isle-sur-la-Sorgue et à Lanzarote. J’ai hâte! Je respire par le dessin, je ne peux m’empêcher de créer car tout m’inspire. Pour moi, le carnet de voyage, c’est la poésie du quotidien. Les gens passent trop souvent à côté de plein de belles petites choses. »

www.myriamderu.be

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