Je crains d'être prochainement licencié par mon employeur. J'ai droit à une indemnité de préavis de plus de 40 semaines. Doit-il me payer entièrement cette indemnité ? J'ai entendu dire qu'il devait en investir une partie dans " des mesures augmentant l'employabilité ". Est-ce que cela me concerne ?
...

Je crains d'être prochainement licencié par mon employeur. J'ai droit à une indemnité de préavis de plus de 40 semaines. Doit-il me payer entièrement cette indemnité ? J'ai entendu dire qu'il devait en investir une partie dans " des mesures augmentant l'employabilité ". Est-ce que cela me concerne ?La loi relative aux contrats de travail prévoit que les secteurs d'activité devaient conclure pour le 1er janvier 2019 une convention collective de travail (CCT) concernant l'ensemble des mesures en cas de licenciement. Ils doivent notamment prévoir des mesures améliorant l'employabilité pour les travailleurs licenciés avec un délai (ou une indemnité) de préavis d'au moins 30 semaines.Concrètement, un tiers du préavis d'au moins 30 semaines est converti en mesures augmentant l'employabilité. Vous avez donc toujours droit à un délai de préavis d'au moins 26 semaines. Jusqu'à présent, les négociations sectorielles n'ont toutefois pas encore abouti. Cela signifie que votre employeur doit pour l'instant toujours vous donner un délai ou une indemnité de préavis ordinaire. Il peut toutefois en déduire 4 semaines en contrepartie du coût de la procédure de reclassement professionnel. Dès qu'une CCT est signée dans votre secteur concernant les mesures en cas de licenciement, ces 4 semaines deviendront un tiers du préavis.