On peut déboucher le vaisseau touché par voie chirurgicale. © BSIP

Mini AVC

Chaque jour, plus de 52 accidents vasculaires cérébraux se produisent en Belgique. Mais on sait moins que l’accident ischémique transitoire (AIT), qui passe parfois inaperçu, constitue un sérieux avertissement.

Un AVC, aussi appelé thrombose cérébrale ou  » attaque  » est un accident qui se produit dans les vaisseaux sanguins du cerveau. Il peut se présenter sous deux formes : ischémique (quand les vaisseaux se bouchent à cause d’un caillot) et hémorragique (quand les vaisseaux se rompent). Dans les deux cas, ces phénomènes entraînent la nécrose d’une partie du cerveau, qui ne peut plus être alimenté en oxygène. Ce phénomène peut entraîner la mort, mais aussi des séquelles diverses, avec un handicap physique ou mental.

LES SYMPTÔMES

L’AIT (Accident Ischémique Transitoire) est une sorte de  » mini AVC  » : le flux sanguin est temporairement interrompu dans une partie du cerveau, ce qui provoque des symptômes transitoires, se rétablissant dans les 24 heures. Ces symptômes peuvent être de plusieurs types :

Faiblesse musculaire d’une moitié du corps, affectant un ou plusieurs membres (bras, jambe)

Paralysie faciale (déviation de la bouche)

Trouble de la sensibilité dans une moitié du corps (engourdissement, picotements...)

Difficultés soudaines d’élocution et de parole, de compréhension (même des questions simples) et/ou de lecture ou d’écriture

Troubles visuels (cécité d’un oeil, vision floue, vision double...)

Troubles de l’équilibre (vertiges et sensation de tangage, comme sur un bateau)

Mal de tête inhabituel et persistant (avec ou sans nausées et vomissements).

RÉAGIR RAPIDEMENT

Parce que les symptômes ont tendance à disparaître d’eux-mêmes, beaucoup de patients ne consultent pas suite à un AIT ! Peu se rendent aux urgences, d’autres se contentent de consulter leur généraliste ou leur ophtalmologue dans les jours qui suivent... Et certains ne consultent tout simplement pas, oubliant même de rapporter cet épisode à leur médecin. Or, un AIT demande un traitement en urgence, qu’il soit médicamenteux (anticoagulant, antiagrégant plaquettaire...) ou chirurgical (désobstruction du vaisseau bouché). Cette prise en charge est aussi essentielle pour faire le point sur les facteurs de risque qui doivent alors être maîtrisés (tabac, hypertension, obésité, cholestérol...) car on sait que l’AIT peut être annonciateur d’un AVC dans les jours, les semaines ou les mois qui viennent.

Infos : http://belgianstrokecouncil.be

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