Maria: « Heureusement, il y a facetime »

« Il arrive que mes petits-enfants viennent me voir avec leurs enfants, mes arrière-petits-enfants. C’est assez rare, car ils ont une vie bien chargée et qu’ils veulent me protéger du Covid. J’ai très envie de les prendre dans mes bras, mais les petits savent bien qu’ils ne peuvent pas m’embrasser. On se serre vite, contre le ventre, ça oui... Je ne pense pas que les embrassades reviendront de sitôt. J’arrive à le supporter car, dans le temps, on n’embrassait pas ses grands-parents. Les voir régulièrement me comblait déjà. Le plus jeune de mes arrière-petits-enfants avait cinq mois quand j’ai pu le tenir sur mes genoux pour la première fois. C’était bizarre.

Heureusement, il y a facetime. C’est surtout comme ça que je garde le contact avec mes petits-enfants. C’est plus difficile avec les arrière-petits-enfants. Pour eux, la tablette est un jeu. Ils se déconcentrent vite quand on parle, ils repoussent la tablette. Mais je suis très contente d’avoir pu recevoir un appel vidéo à la naissance de mon premier arrière-petit- enfant, il y a déjà sept ans... Si je n’avais pas eu cette possibilité, cela aurait été beaucoup plus difficile pour moi. »

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