Les portugaises ensablées

Avoir les portugaises ensablées c’est n’entendre pas très bien. On peut utiliser l’expression quand, dans le brouhaha d’une discussion, on n’a pas entendu une question ; mais ce n’est pas très gentil ! En argot, les portugaises désignent les oreilles, par analogie aux huîtres du Portugal. On peut imaginer que le sable envahit le conduit auditif comme une huître. C’est l’écrivain de romans policiers, Albert Simonin, qui l’utilise pour la première fois dans la langue écrite en 1953 dans le très célèbre roman  » Touchez pas au grisbi « , devenu un film.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire