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Les bonnes solutions d’ici et ailleurs

Si les incohérences en matière de mobilité sont légion, des initiatives pour l’améliorer sont tout aussi nombreuses et mettent du baume au coeur. Autre liste non exhaustive de hérauts de la mobilité

TRAINS DE NUIT

Les chemins de fer autrichiens ont racheté des wagons-couchettes mis sur une voie de garage. Objectif ? Relancer les trains de nuit afin de concurrencer les vols low-cost. Cette démarche profite du mouvement  » Flying less  » (voler moins avec l’avion). Ces lignes ferroviaires de nuit sont rentables et donnent un autre goût du voyage. La Belgique a abandonné le train-couchette au début des années 2000. Mais il se chuchote, vu la demande, qu’elle pourrait en réinstaurer.

VÉLO-BUS SCOLAIRE

Quiconque a déjà déposé des enfants devant une école sait combien cet exercice fait partie des dix plaies qui s’abattent sur la mobilité moderne. Les ramassages scolaires à vélo qui se développent un peu partout en Belgique apportent une partie de la solution. On parle ainsi des vélo-bus. De quoi s’agit-il ?  » D’un ramassage d’élèves parcourant le même itinéraire pour se rendre à l’école à vélo, explique-t-on à l’association Pro Velo. Les parentss ne doivent plus amener les enfants à l’école. C’est un accompagnateur formé qui conduit, en groupe et en toute sécurité, les enfants selon un trajet et un horaire prédéfinis. « 

PARKING COLLABORATIF

Hum, cela vous frustre tous ces emplacements vides devant les portes de garage ? Alors, dans l’esprit des voitures partagées, voici l’arrivée du parking collaboratif. Un constat : il est interdit de se parquer devant une porte de garage sauf pour l’habitant qui y a apposé son numéro de plaque. Une idée : et si cet affichage devenait temporaire ? Pasha, une jeune société a mis au point une application pour smartphone. Le propriétaire d’un garage fixe une plage horaire durant laquelle il autorise le stationnement. L’utilisateur qui s’y gare devant insère son numéro de plaque. Ce dernier s’affiche sur un panneau électronique. Cela ne revient pas moins cher à l’utilisateur (il paye environ 80 cents de l’heure, zone orange). Il doit aussi alimenter l’horodateur si la rue est payante. L’avantage, alors ? Le gain de temps. Éviter de faire 10 fois le tour du quartier pour trouver une place. C’est ça l’auto-satisfaction !

VÉHICULES CONTRE L’ISOLEMENT

Enfin, s’il est bien une initiative qu’il faut mettre en lumière, c’est celle de ces bénévoles, de ces pouvoirs locaux et de ces mutuelles qui se battent pour la mobilité des aînés. Et ce, dans l’esprit du taxi-senior ou du taxi-social. Si le droit à la mobilité n’est pas établi en tant que tel, tout le monde devrait pouvoir se déplacer sans exclusion, même en cas de handicap. Les aînés absolument statiques, cela devrait être un mythe. Ces personnes sont hélas souvent oubliées des grands plans de mobilité. Si les transports en commun existent, il n’est pas toujours aisé de grimper dans un bus qui ne s’arrêtera pas forcément devant la bonne porte à l’arrivée. Alors, au départ d’une réservation, un véhicule avec chauffeur va venir chercher la personne pour faire des démarches administratives ou simplement des courses. La participation est modique. Les renseignements sur cette solution de mobilité sont généralement disponibles auprès du CPAS de votre commune.

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