Les 50 + se sentent bien dans leur peau, sont satisfaits de leur apparence et se préoccupent assez peu des effets du temps qui passe. Les cheveux gris, ils aiment cela et estiment n'avoir pas besoin de chirurgie esthétique.
60% pensent qu'il suffit d'accorder un peu d'attention à son apparence
Seuls 25 % des 50 + se disent très préoccupés par leur apparence. Plus de 60 % estiment suffisant d'accorder un peu d'attention à leur apparence. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils se laissent aller. Ils font surtout attention à manger sainement, à se maintenir en bonne forme physique et à prendre soin de leurs dents.
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Seuls 25 % des 50 + se disent très préoccupés par leur apparence. Plus de 60 % estiment suffisant d'accorder un peu d'attention à leur apparence. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils se laissent aller. Ils font surtout attention à manger sainement, à se maintenir en bonne forme physique et à prendre soin de leurs dents.Garder son poids de forme fait aussi partie des priorités, même si un quart des personnes interrogées avouent n'y faire qu'assez peu attention, et même peu ou pas attention du tout pour 10 %. La mode et la coiffure ne font pas partie des préoccupations n°1. Une bonne moitié estime qu'il suffit de faire un peu attention à ses cheveux. 20 % avouent faire des efforts pour afficher chaque jour une coiffure impeccable. A noter que les francophones sont moins sensibles à la mode que les néerlandophones, et les hommes nettement moins que les femmes.D'une manière générale, les femmes se préoccupent plus de leur coiffure, de leur poids et de leur allure que les hommes. Autre résultat mis en avant par notre enquête : plus on est instruit ou diplômé, moins on met d'énergie à suivre la mode. Parmi les personnes ayant un diplôme d'études inférieures, 76 % affirment suivre la mode. Parmi les universitaires, seuls 47 % sont dans ce cas." Ces résultats ne m'étonnent pas, réagit Hélène Van Herck, 58 ans, experte midlife dans le groupe internet 50+ Wifty. Une fois franchi le cap des 50 ans, on sait qui on est et ce qu'on vaut. Plus jeune, on a tendance à faire beaucoup plus d'efforts pour se conformer aux canons en matière de poids, de beauté et de style de vie. Après 50 ans, on se sent en général bien dans sa peau et on est moins enclin à suivre les tendances. Mais cela ne veut pas dire qu'on se laisse aller pour autant.Personnellement, je trouve qu'il n'y a jamais eu autant de quinquas aussi séduisants ! On veille à sa santé, on veut rester actif et en forme, ce qui se traduit tout naturellement par une allure plus dynamique et plus soignée. Mais on ne ressent plus le besoin d'une course à la minceur ou à la sexytude. C'est de toute manière un combat perdu d'avance, alors autant relativiser.Il est toujours délicat de commenter les écarts selon le niveau d'études, mais la différence est peut-être due au fait que les plus diplômés sont mieux à même de prendre leurs distances avec les idéaux propagés, notamment dans les médias. "La beauté n'est pas forcément un privilège de la jeunesse, selon la grande majorité de nos sondés (70 %). 51 % des 50 + se sentent aussi beaux, voire mieux de leur personne (dans 5 % des cas) qu'à 40 ans. L'autre moitié se trouve plutôt moins bien. Ce sont surtout les femmes qui se jugent sévèrement à mesure qu'elles prennent de l'âge : plus de la moitié d'entre elles trouvent qu'elles ont perdu de leur superbe.A partir de 60 ans, les hommes comme les femmes se sentent physiquement moins attirants. " Je pense que c'est surtout lié à l'entourage : quand vous avez un conjoint aimant qui vous complimente, un cercle d'ami(e)s et que vous êtes bien entouré, vous vous sentirez naturellement plus beau/plus belle, analyse Hélène Van Herck. Je pense aussi qu'avec le temps, les femmes se jugent moins entre elles et osent davantage se complimenter. Elles se sentent moins en concurrence et cela contribue à un mieux-être. "Ce n'est pas parce qu'on a 50 ans qu'on doit laisser ses vêtements préférés au placard. Les 50 + changent rarement de style vestimentaire du jour au lendemain. Seule 1 personne sur 3 envisage de modifier son style. Et quand c'est le cas, cela porte sur la garde-robe (43 %), sur les produits cosmétiques (42 %) ou le style de chaussures portées (41 %). Les femmes font davantage évoluer leur style au fil des années que les hommes. 61 % d'entre elles disent ne plus utiliser les mêmes produits de beauté, plus de la moitié change de style de chaussures et 53 % de style vestimentaire.La plupart estime qu'on n'a pas à changer de style à mesure qu'on prend de l'âge. Si vous aimez les cheveux longs, les couleurs vives et les talons hauts, surtout continuez de les porter. La minijupe fait exception : près de la moitié des personnes interrogées estiment préférable d'y renoncer passé la cinquantaine. Idem en ce qui concerne les crop tops (qui dévoilent le ventre).Une majorité trouve facilement à s'habiller. 60 % n'ont aucun problème pour acheter des vêtements qui leur vont. Un quart des sondés avoue avoir, au fil des ans, un peu plus de mal à s'habiller qu'avant, mais sans plus. Les femmes (33 %) sont plus concernées que les hommes (19 %). Trouver de l'inspiration avant de faire son shopping ? Pas si important pour les 50+ qui ont répondu à notre enquête. Un tiers d'entre eux ne cherche l'inspiration nulle part. C'est en allant d'une boutique à l'autre et en regardant les vitrines que 42 % font le plein d'idées.Si les cheveux gris restent, pour beaucoup, symbole d'avancée en âge, ils ne sont pas pour autant perçus de manière négative. Plus de la moitié des sondés trouvent qu'une chevelure grise n'a rien de choquant. Malgré tout, un tiers des femmes affirment qu'elles continueront à se teindre les cheveux.Les hommes, eux, jouent la carte du naturel : ils sont moins de 3 % à vouloir camoufler leurs cheveux gris. A noter : un tiers des moins de 50 ans estime que les cheveux gris vieillissent, tandis que ce chiffre n'est que 15 % chez les 50 +." Les cheveux gris peuvent être superbes, sans compter qu'il s'agit d'une véritable tendance chez les plus jeunes, souligne Hélène Van Herck. Quand on arrête de se teindre les cheveux, on peut se permettre de porter des couleurs plus fortes, des bijoux et un maquillage un peu plus appuyé. Si on opte pour le gris, il faut l'arborer avec panache, et non le subir. Je pense que c'est en cela que les attitudes ont changé.Il y a encore deux générations, les femmes aux cheveux gris étaient des femmes ménopausées, convaincues de quitter les rivages de la séduction. Evidemment, si on associe cheveux gris et mine tristounette, ce n'est pas joli... "Les 50+ sont bien dans leur peau et n'éprouvent pas le besoin de recourir à la médecine esthétique (qu'il s'agisse d'une injection de botox ou d'un lifting). Ils sont 82 % à l'affirmer : ils n'ont jamais subi d'intervention cosmétique ou chirurgicale et ne comptent pas y recourir.Chez les hommes ce chiffre s'élève à 90 %. Seuls 8 % des sondés avouent y avoir déjà eu recours et un peu plus de 10 % disent y penser. Parmi les interventions envisagées, citons en premier lieu l'ablation des varices, le traitement d'une cicatrice ou d'une tache de naissance. L'opération des paupières fait partie des interventions envisageables. Tout le reste est exclu." Je pense que la peur de bistouri joue un rôle non négligeable. La chirurgie esthétique reste, pour certains, un peu tabou. Les médias se font l'écho de ratés spectaculaires. Mais, selon moi, le refus de ce type de geste est une affirmation, une forme de rébellion, le refus de prendre part aux diktats du jeunisme, affirme Hélène Van Herck. Personnellement, quand j'ai eu 58 ans, j'ai décidé une fois pour toutes de m'accepter telle que je suis. Cela a été une incroyable libération ! Mon vécu est inscrit sur mon visage, et c'est très bien comme ça. "Il fut un temps où les 50+ se sentaient sous-représentés dans les médias. Mais cette époque est révolue. Près de 70 % estiment qu'on voit assez de quinquas et plus, y compris dans les magazines mode et lifestyle." C'est une évolution récente, partout dans le monde, confirme l'experte. Avant, le groupe des 50-70 ans était quasi invisible, alors qu'aujourd'hui, on nous montre de nouvelles façons de prendre de l'âge harmonieusement, incarnées par de nouveaux modèles de femmes : Judi Dench, Helen Mirren, par exemple.Les catwalks voient désormais défiler des mannequins de tout âge. Certes, ces femmes célèbres ont les moyens de dépenser des fortunes pour entretenir leur beauté - je pense notamment à Jane Fonda - mais tout de même, c'est très positif de mettre en avant des beautés de 60, 70 ou 80 ans dans les médias. "