Equilibré dans ses proportions, l'Arkana se montre plus séduisant que le Kadjar.

Le SUV coupé « généraliste »

Parmi les nouvelles ambitions de Renault, figure celle – audacieuse – de rivaliser avec les SUV premium. Et pas n’importe lesquels: les versions coupé se profilant comme plus exclusives encore. Pari tenu?

L’Arkana surfe sur la vague très exclusive des SUV Coupé et Renault ambitionne donc d’attirer une nouvelle clientèle, plus premium, mais sans nécessairement lui faire payer la prestation au prix fort. Il s’agit d’aller chatouiller les marques allemandes avec une voiture se montrant plus dynamique, mais également moins rationnelle. L’Arkana souhaite titiller leur fibre émotionnelle. Premier élément immédiatement identifiable de cette approche: la silhouette. Elle se veut élancée, musclée et sportive, le tout avec une hauteur de caisse plantée à 20 cm du sol. Plutôt équilibré dans ses proportions, l’Arkana se montre plus séduisant que le Kadjar.

Orienté premium

Basé sur une plate-forme de Clio/Captur, l’Arkana se révèle aussi 8 cm plus long que le Kadjar, lui permettant de revendiquer une habitabilité assez similaire. À l’arrière, pas besoin de courber l’échine pour accéder à bord.

Installé, on apprécie le dossier de la banquette plus incliné, évitant que l’on se retrouve avec la tête dans le pavillon. Côté coffre, c’est aussi la surprise: le volume de 513 litres apparaît plus que correct et, encore une fois, très comparable à celui de son grand frère (527l). Il manque juste un hayon motorisé pour que le tableau soit parfait.

L’Arkana reprend l’intégralité de la planche de bord du Captur, à l’excellente finition, tout comme l’équipement embarqué. Ergonomique et moderne, l’habitacle profite d’un grand écran de 9,2 pouces placé en position « portrait », regroupant toutes les fonctionnalités les plus à la page. Les sièges, confortables, offrent un très bon maintien.

Et les moteurs?

Pour débuter, l’Arkana est disponible en deux motorisations: le TCe 140 EDC (dès 28.600?), un 1.3 l de 140ch associé à une microhybridation, et le E-TECH Hybrid (dès 30.200?), un 1.6 l de 145 ch. En fin d’année, une version 160ch du TCe se trouvera au catalogue. Quid du diesel? Il n’y en aura pas. En dynamique, ce 1.3 l tire bien son épingle du jeu. Cela vient, notamment, du fait que l’Arkana présente un poids plutôt contenu de 1.330 kg. Les performances se révèlent plus que correctes (9,8s pour le 0-100 km/h), mais la boîte robotisée EDC nous a semblé parfois un peu lente lors des phases de démarrage et produit de petits à-coups, gâchant quelque peu la fluidité.

Equilibré dans ses proportions, l'Arkana se montre plus séduisant que le Kadjar.
Equilibré dans ses proportions, l’Arkana se montre plus séduisant que le Kadjar.

Sur la route, Renault annonce un positionnement dynamique, voire sportif. Ce que l’on perçoit directement, car l’amortissement est ici plus ferme que sur les autres SUV. Cela dit, c’est tout bénéfice pour le maintien de caisse, optimal, autorisant de ce fait une conduite dynamique sans se sentir chahuté. Le confort s’avère de bon aloi et ne pâtit quasi pas des raideurs retenues pour la suspension.

Au final, l’Arkana ne fait pas de faux pas et arrive à point nommé pour soutenir le Kadjar, qui commence à marquer le pas face à la concurrence la plus récente, mais surtout pour remettre le constructeur français au centre de toutes les attentions.

Equilibré dans ses proportions, l'Arkana se montre plus séduisant que le Kadjar.
Equilibré dans ses proportions, l’Arkana se montre plus séduisant que le Kadjar.

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