Le premier pas le plus dur

J’ai longtemps conservé beaucoup de choses jusqu’à ce qu’un divorce m’oblige à déménager dans un petit appartement et à dire adieux à de nombreux meubles de famille. Si, au début, ce fut un déchirement, je me rends compte que vivre dans un certain dépouillement (relatif, confortable et choisi, attention) apporte une certaine sérénité, une liberté, un détachement. Il ne s’agissait que d’objet, au final. Peut-être me cachaient-ils l’essentiel: mieux vaut vivre que posséder.

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