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Le pré fleuri, c’est tendance !

Simple à mettre en place, une zone prairie fleurie favorise la biodiversité. Graphique ou de forme plus naturelle, le tableau est de toute beauté. Et c’est fin avril début mai qu’il faut le semer...

Pas besoin d’avoir une immense propriété ou d’habiter à la campagne. Une zone de pré fleuri peut se réduire à une bande de terrain, un parterre, un cercle, un mètre carré...

Ce parterre à la sauvageonne, qui fait la joie des abeilles et autres butineurs, est facile à installer, moyennant le respect de quelques règles d’or.

L’emplacement doit être ensoleillé : au moins 6 heures par jour.

Sur un sol nu. Jeter les semences à la volée sur une pelouse existante ne donne pas de résultat. Le sol doit être mis à nu sur une épaisseur de 4 cm et ameubli. Affinez avec le râteau en y mélangeant un peu de sable.

On ne plante pas, on sème le mélange de variétés, additionné de sable du Rhin pour permettre aux graines de respirer.

Astuce Semez en lignes (espacées de 15 cm) plutôt qu’à la volée. Cela réduit le gaspillage et facilite le recouvrement des sillons ainsi que le désherbage. L’effet sauvageon du pré fleuri n’en souffrira pas. Tassez les lignes avec un rateau ou un rouleau, et attendez. Pas besoin ni d’arroser (sauf sécheresse exceptionnelle) ni d’apporter de l’engrais.

Après 3 semaines, éclaircissez et passez le sarcloir entre les lignes pour neutraliser la concurrence des herbes indésirables. Ensuite, il suffit d’attendre et de profiter du spectacle.

Une fauche ou deux par an suffit. En septembre si vous ne fauchez qu’une fois. Mijuin et mi-octobre si vous le faites deux fois. Pensez à évacuer le foin.

Quelles variétés?

Amarantes, cosmos, ibéris, layias, ipomées, lin, lupins, nigelles de Damas, pavots, sauges ornementales, soucis, vipérine, zinnias...

Celles-ci sont rustiques (elles peuvent être semées dès mars) : coquelicots, delphiniums, godetias, mufliers, nigelles de Damas, pavots de Californie, vipérines...

Variétés sauvages idéales pour la biodiversité : capucines, consoude, moutarde, nielle des blés, phacélies, saponaire des vaches, sarrasin, synopsis alba, trèfle incarnat...

Les pros préconisent de mélanger les genres afin d’échelonner les floraisons, tout en laissant une large place aux variétés indigènes et mellifères.

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