Le luxe en plus

La quatrième génération d’Octavia marque un tournant dans l’évolution du modèle, Skoda combinant désormais l’intelligence et la générosité spatiale de cette familiale à davantage de luxe. Mais cela a pour effet de forcir les tarifs...

Lancée à la fin des années 90, la Skoda Octavia, avec son habitabilité hors norme, ses prestations très proches de celles d’une Volkswagen et son tarif défiant toute concurrence, s’est imposée comme un incontournable auprès des familles pour représenter aujourd’hui 45% des ventes de la marque.

Comme avant

La recette ne change pas : la quatrième génération d’Octavia partage ses dessous avec ceux de la nouvelle Golf. Les moteurs sont portés transversalement et sont également issus de la grande banque d’organes du groupe Volkswagen. Trois groupes motopropulseurs et 4 puissances sont proposés. En essence, le choix s’opère entre le 1.0 TSI de 110ch ou le 1.5 TSI de 150 ch, deux mécaniques disposant, lorsqu’elles sont associées à la boîte auto DSG 7, de l’hybridation légère E-Tec, composée d’un alternodémarreur de 48 volts couplé à une batterie lithium-ion de 0,6 kWh. De quoi bénéficier d’un petit coup de boost et, surtout, d’une consommation allégée d’une dizaine de pour cent.

Le luxe en plus

En diesel, l’offre se résume au2 litres TDI, décliné en 115 ou 150 ch. Toujours raisonnable sur le plan de l’encombrement (+ 2,2 cm en longueur), l’Octavia conserve sa générosité intérieure. Elle fait même un peu mieux que précédemment, notamment du côté du coffre où elle gagne 30 litres, soit jusqu’à 600 litres pour la version berline et 640 litres pour le Combi. Un vrai cargo !

À l’intérieur, ce qui frappe, c’est la montée en gamme. Épurée, la planche de bord offre une finition soignée tandis que les écrans numériques personnalisables participent à l’ambiance de modernité. Affichage tête haute, sièges ergonomiques ventilés et massants, climatisation à trois zones ou vitres latérales acoustiques sont autant d’éléments qui font changer l’Octavia d’univers.

Plus convaincante

L’Octavia se veut plus convaincante, ce qui est aussi vrai sur la route. Les versions traditionnelles profitent d’une qualité d’amortissement très correcte, offrant un bon compromis entre maintien et filtrage, même si le toucher de route reste assez ferme. Cela dit, un amortissement adaptatif est proposé en option. La précision de conduite se révèle aussi appréciable. Que l’on évolue en ville, sur autoroute ou sur routes sinueuses, l’Octavia joue la bonne élève à qui il semble difficile de reprocher quelque chose. Même si les motorisations essence apparaissent de plus en plus prisées, nous avons poussé l’essai du diesel, parfaitement dépollué et destiné aux gros rouleurs. Bilan : une synthèse pleinement réussie avec le TDI 115, accolé à une boîte manuelle à 6 vitesses parfaitement étagée. Voilà une mécanique qui sait se faire oublier, s’avérant suffisamment vaillante au quotidien. Mais son principal avantage, c’est sa sobriété qui laisse pantois : 5l/100 km de moyenne sur un trajet mixte.

Dans l'habitacle, on est impressionné par la montée en gamme !
Dans l’habitacle, on est impressionné par la montée en gamme !

Finalement, le seul bémol est à placer du côté des tarifs : le prix d’attaque du Combi dépasse les 30.000?. Antidémocratique ? Pas vraiment, car la concurrence reste en général sensiblement plus chère !

Le luxe en plus

Quel âge pour une voiture en Europe ?

L’Association des constructeurs automobiles européens (Acea) livre les résultats d’une enquête sur l’âge moyen d’une voiture sur le Vieux Continent. C’est en Lituanie que les voitures sont les plus âgées (16,9 ans) juste devant l’Estonie (16,7 ans) et la Roumanie (16,3 ans). À l’inverse, le Luxembourg détient le parc automobile le plus récent (6,4 ans) devant l’Autriche (8,2 ans). En Belgique, les voitures sont âgées de 9 ans, soit assez proches du trio de tête et sous la moyenne européenne (10,8 ans). L’Acea présente aussi les résultats des émissions de CO2 européennes par pays. La Norvège fait figure d’exemple avec des rejets de 59,9 g/km loin devant les autres contrées puisque les 2e et 3e du classement sont les Pays-Bas (98,4 g/km) et Malte (105,3 g/km). Mauvais bulletin pour la Bulgarie avec 137,6 g/km. Et la Belgique ? 121,5 g/km. Pas vraiment brillant.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire