© belgaimage

L’Image des maisons de repos s’est-elle dégradée durant la pandémie?

Une image peu reluisante

Pour que l’image des maisons de repos se dégrade, encore faut-elle qu’elle soit reluisante à la base... Je ne pense pas que ce soit le cas, car personne n’entre en maison de repos de gaieté de coeur. C’est le plus souvent par nécessité que par choix!

M.V.

Plutôt de l’habitat groupé

Je ne sais pas si l’image des maisons de repos s’est dégradée, mais au vu du risque désormais avéré de réunir tant de personnes fragiles en un même lieu, j’éprouve une certaine peur à me dire que je me retrouverai peut-être un jour dans un tel établissement. À choisir, je préférerais mille fois l’option du logement kangourou ou d’un habitat groupé mélangeant les générations. Ce doit être, de plus, plus rafraîchissant et stimulant!

M.G.

Des victimes avant tout

Non, cent fois non. Les maisons de repos sont victimes de la pandémie au même titre que leurs résidents. L’établissement où se trouvait maman n’a jamais démérité (et pourtant, il s’agit d’un établissement modeste! ), le personnel s’est toujours décarcassé au maximum pour que le séjour soit confortable. Même au plus fort de la crise, ils étaient toujours là. J’en veux par contre aux gouvernements qui n’ont pas su prendre la mesure du risque avant que la maladie ne fasse irruption dans les maisons de repos et ne fasse des ravages chez les plus fragiles.

Th. F.

Anti-vax

Là où ma vision des choses s’est dégradée, c’est surtout dans le comportement de certaines infirmières et certains infirmiers (une minorité heureusement! ): j’ai découvert avec horreur qu’une proportion notable de ces professionnels de la santé étaient anti-vaccins, étaient réticents ou refusaient carrément de se faire vacciner, alors qu’ils sont au contact de personnes âgées. Ces gens sont-ils mal formés? Ils ne devraient en tout cas plus avoir le droit de pratiquer leur métier au contact des résidents!

M. VDD

Chacun réagit différemment

J’ai déjà fait du bénévolat dans un établissement de soins pour bénéficiaires internes et j’en garde de bons souvenirs. Mais maintenant que mes propres parents vivent dans une résidence-service – et que mon père a dû faire un séjour en maison de repos durant deux mois – j’ai une image différente. Non pas qu’il y ait trop peu d’attention. Ou que le personnel ne soit pas sympathique. Certainement pas. Mais la perte d’autonomie – choisir soi-même quand on mange ou on se lave, par exemple – reste difficile.

J’en éprouve une certaine tristesse, mais c’est, je pense, parce que cela concerne mes propres parents. Chacun réagit différemment. Une amie m’a dit que sa mère était très heureuse en maison de repos. Elle se sentait beaucoup moins seule qu’à la maison. Elle a participé à toutes les activités et a eu plus de contacts sociaux qu’auparavant.

A.G.

Si vous étiez ministre, comment rendriez-vous la circulation plus sûre?

Qu’il s’agisse de cyclistes, d’automobilistes ou de piétons, la circulation fait encore son lot de victimes chaque année. Si vous aviez un pouvoir de décision, que feriez-vous pour y remédier? Davantage de pistes cyclables? De radars? Faites-le nous savoir avant le 30/4/21.

Plus Magazine – Thème du mois Rue de la Fusée, 50. 1130 Bruxelles ou redaction@plusmagazine.be ou www.plusmagazine.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire