Bien pensé dans son habitacle, le S-Cross se veut fonctionnel et durable dans le temps.

L’essentiel est invisible

Chez Suzuki, la solution pour baisser les émissions de CO2 passe par la microhybridation. Le S-Cross adopte un nouveau 1.4 Boosterjet épaulé par un moteur électrique et une toute petite batterie. De quoi écraser les consommations !

Apparu en 2013 et restylé en 2016, le S-Cross de Suzuki arrive en fin de parcours. Cela dit, pas question pour lui de se laisser aller. Son idée : surfer sur la vague de la microhybridation, qui permet de baisser les émissions de CO2. Et les choses n’ont pas été faites à moitié : un nouveau moteur 1.4 turbo accompagne cette version. Certes, il est moins puissant avec 129ch au lieu de 140, mais cette baisse de puissance est compensée par l’hybridation et le boost (13,6ch et 53 Nm) procuré par la machinerie électrique. Égalité donc !

Hybride, mais...

Concrètement, le dispositif hybride se profile comme une simple aide au moteur thermique, mais il ne peut se substituer à ce dernier. Impossible, dès lors, de manoeuvrer à la seule force de la batterie ou de parcourir quelques mètres moteur thermique éteint. Peu importe : avec l’hybridation, l’économie à la pompe oscille entre 10 et 20% selon le style de conduite. C’est là le plus important !

À l’usage, on n’est pas déçu par ce crossover. À bas régime, l’absence de réponse caractéristique des moteurs suralimentés n’a pas cours et la mécanique se veut bien pleine avec une réponse immédiate. Consommation basse et agrément, assurément ce S-Cross a de belles cartes en main.

Avec sa longueur de 4,3 m, le S-Cross reste une automobile familiale. L’espace à bord se révèle plus que convaincant pour 4 voire 5 personnes, ce qui n’est pas à négliger d’autant que le volume de chargement atteint les 430 litres, soit l’équivalent de ce qu’offre un Nissan Qashqai pourtant nettement plus encombrant.

Une finition robuste

L’âge du S-Cross se perçoit quelque peu, notamment par le biais du système multimédia moins ergonomique que sur les dernières réalisations en date. Cette interface est aussi celle de l’Alpine A110, mais elle n’a jamais vraiment convaincu, car l’organisation des menus et des fonctionnalités pourrait être plus évidente. Cela dit, le S-Cross se positionne comme une offre plus qu’intéressante. Bien pensé et conçu dans son habitacle (rangement, facilité d’accès des commandes, etc.), il se veut avant tout fonctionnel et durable dans le temps. Ce sont assurément des qualités qui ne laisseront pas de marbre à notre époque.

Serein

Sur la route, le S-Cross dégage un sentiment agréable. Son comportement routier est sain, prévenant et suffisamment efficace pour ce qui lui est demandé. Mieux, il révèle un vrai confort de fonctionnement même si, en charge, on aurait apprécié des mouvements de caisse mieux maîtrisés. Cela dit, cette caractéristique est largement compensée par le rapport prix/prestations/qualité/habitabilité de cette Suzuki. Affiché à 22.990 ? et vendu avec 5 ans de garantie, le S-Cross est sans conteste l’une des valeurs sûres – mais injustement méconnue – du moment !

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