© WIM KEMPENAERS

Kristin Praet crée des broches pour le climat

Les manifestants pour le climat s’efforcent d’inciter le gouvernement à agir concrètement. Moi, je voulais aussi agir à ma petite échelle « , explique Kristin Praet, 62 ans. Cette créatrice de bijoux vend des broches en bronze en forme de mappemonde marquée par deux traces de pas, au profit d’une organisation active en Inde.

 » Je voulais apporter ma pierre à l’édifice, d’une façon ou d’une autre, depuis longtemps mais, faute de temps, j’avais dû postposer mon projet. Je me suis dit que j’allais récolter de l’argent pour un projet durable. J’ai alors fait appel au climatologue Jean-Pascal van Ypersele qui m’a suggéré de soutenir URJA-energy dans le nord de l’Inde. Cette organisation équipe les habitants en énergie solaire, les aide à passer à un mode d’agriculture écologique et met sur pied des écoles destinées aux femmes et aux jeunes filles. Je suis ravie que ça soit devenu un projet international ! La pollution de l’air ne s’arrête pas aux frontières. De plus, nous aidons aussi à améliorer le niveau de vie des gens sur place. Je me suis toujours préoccupée de l’environnement, même si je ne suis pas irréprochable.

Depuis quelques années, j’y fais aussi attention sur un plan professionnel : pour mes bijoux, je privilégie le bois et les matériaux recyclables. Par ces traces de pas sur le globe terrestre, je voulais montrer que chacun peut faire quelque chose pour réduire son empreinte écologique. Reste à vendre un maximum de broches ! J’ai demandé à des grandes chaînes de magasins, à des petits commerçants et à des associations de m’aider à promouvoir ce bijou éthique. Je suis indépendante, l’entrepreneuriat coule dans mes veines. Mais ceci est différent. Comme il s’agit de récolter de l’argent pour d’autres que moi, j’ose beaucoup plus. Mon rêve serait de voir les présentateurs de télévision porter ma broche en prime time. « 

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Kristin Praet crée des broches pour le climat
© FRÉDÉRIC RAEVENS

Laurent Naveau élève des bisons

En voyageant beaucoup grâce à ma carrière de pilote de moto, j’ai découvert un ranch dans le sud de la Californie et ce fut la révélation ! « , raconte Laurent Naveau, 52 ans, qui s’est reconverti voici vingt ans en éleveur de bisons américains. Avec son épouse Candice Leroy, ils ont créé le Bison Ranch dans le petit village ardennais d’Orchimont.

 » Nous avons commencé notre élevage avec vingt-deux bisons du Wisconsin. Aujourd’hui, nous comptons environ 200 bêtes. Il n’y a plus que 29 éleveurs de bisons en Europe dont deux en Belgique. J’ai eu le coup de foudre pour cet animal car il est resté totalement sauvage, il a toujours su s’adapter aux climats les plus variés et vit toute l’année à l’extérieur en mangeant simplement ce qui pousse !

On produit donc ici de la viande de manière naturelle avec un minimum d’empreinte carbone. Cette viande possède, en outre, des qualités gustatives et énergétiques exceptionnelles. J’explique notre démarche aux touristes lors de visites guidées (d’une petite heure) en chariot : on traverse notre mini village indien évoqué par des tipis, un geyser et une mine d’or, puis on part vers les prairies où on s’arrête un moment à côté d’un troupeau de bisons. Là, je leur dévoile les caractéristiques d’un des plus vieux bovidés de la planète et je les sensibilise à l’agriculture protectrice de l’environnement. J’ai suivi, aux Etats-Unis, plusieurs séminaires sur l’élevage de bisons. J’y retourne régulièrement avec mon épouse car nous essayons de recréer dans l’Etat du Montana le même concept qu’on a développé ici au Bison Ranch : une rue western avec un saloon proposant des plats à base de bison comme du pâté, de la langue et de l’entrecôte, une boucherie et une boutique à souvenirs. Fin de l’année, on prolongera notre rue western en ouvrant un musée qui abordera l’historique et l’évolution du bison, et prônera une agriculture plus raisonnée. « 

WWW.BISONRANCHORCHIMONT.COM

Kristin Praet crée des broches pour le climat
© FRÉDÉRIC RAEVENS

Laurent Naveau élève des bisons

En voyageant beaucoup grâce à ma carrière de pilote de moto, j’ai découvert un ranch dans le sud de la Californie et ce fut la révélation ! « , raconte Laurent Naveau, 52 ans, qui s’est reconverti voici vingt ans en éleveur de bisons américains. Avec son épouse Candice Leroy, ils ont créé le Bison Ranch dans le petit village ardennais d’Orchimont.

 » Nous avons commencé notre élevage avec vingt-deux bisons du Wisconsin. Aujourd’hui, nous comptons environ 200 bêtes. Il n’y a plus que 29 éleveurs de bisons en Europe dont deux en Belgique. J’ai eu le coup de foudre pour cet animal car il est resté totalement sauvage, il a toujours su s’adapter aux climats les plus variés et vit toute l’année à l’extérieur en mangeant simplement ce qui pousse !

On produit donc ici de la viande de manière naturelle avec un minimum d’empreinte carbone. Cette viande possède, en outre, des qualités gustatives et énergétiques exceptionnelles. J’explique notre démarche aux touristes lors de visites guidées (d’une petite heure) en chariot : on traverse notre mini village indien évoqué par des tipis, un geyser et une mine d’or, puis on part vers les prairies où on s’arrête un moment à côté d’un troupeau de bisons. Là, je leur dévoile les caractéristiques d’un des plus vieux bovidés de la planète et je les sensibilise à l’agriculture protectrice de l’environnement. J’ai suivi, aux Etats-Unis, plusieurs séminaires sur l’élevage de bisons. J’y retourne régulièrement avec mon épouse car nous essayons de recréer dans l’Etat du Montana le même concept qu’on a développé ici au Bison Ranch : une rue western avec un saloon proposant des plats à base de bison comme du pâté, de la langue et de l’entrecôte, une boucherie et une boutique à souvenirs. Fin de l’année, on prolongera notre rue western en ouvrant un musée qui abordera l’historique et l’évolution du bison, et prônera une agriculture plus raisonnée. « 

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