KATHY DENILLE © FRÉDÉRIC RAEVENS

Kathy forme des chiens de sauvetage

« Compétitrice dans l’âme, j’ai participé à mon premier championnat du monde de chiens de sauvetage il y a une quinzaine d’années. En novembre dernier, mon équipe a remporté le trophée en Roumanie », s’enthousiasme Kathy Denille, 58 ans, devant les coupes de diverses victoires. L’ex-déléguée commerciale a créé le club canin K-Team Rescue, en 2013, à Mont-Saint-Guibert.

« J’ai pris goût à la formation en allant dans un club pour éduquer mon chien. Après avoir été monitrice dans un club wallon, j’ai décidé d’ouvrir le mien pour y développer ma propre méthodologie de travail basée sur la motivation positive. Il y a une section éducation et une section sauvetage. Je forme surtout pour la compétition en sauvetage de victimes vivantes: l’équipe compte une vingtaine de chiens dont Vale, mon Malinois de 2 ans, celui de mon conjoint et celui de mon fils. Ils sont formés à l’obéissance et la recherche, sur le mode du jeu principalement: chercher des victimes dans des décombres ; en trouver égarées dans les bois ; pister l’odeur de personnes à partir d’objets de référence... Il y a aussi le mantrailing qui consiste à retrouver une personne à partir d’une odeur, en milieu essentiellement urbain. Je supervise les entraînements dans les bois, champs, sur des sites de débris notamment à Paris.Notre sport est exigeant! Je suis aussi juge dans des compétitions de chiens de sauvetage. Au club, j’organise un concours international ces 18 et 19 juin.

Mon Malinois, Intox, a remporté deux championnats du monde par équipe. KATHY DENILLE

Mon autre chien, Intox, fraîchement retraité, a remporté deux championnats du monde par équipe. Début juin, Vale participera à son premier concours, en Suisse. Je suis curieuse car il est encore jeune... Tous les chiens ont du nez, sont capables de chercher, mais certains sont plus travailleurs. Ils sont les plus performants entre 5 et 8 ans. En Belgique, les civils n’ont hélas pas le droit, pour des raisons d’assurances, d’intervenir lors de situations d’urgence. Plus tard, j’aimerais réussir le test opérationnel au sein de l’Organisation internationale des chiens de sauvetage. Grâce à ce brevet, je pourrais alors être appelée, avec Vale, pour aider lors de catastrophes à l’étranger. »

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