JOSETTE DAISOMONT © FRÉDÉRIC RAEVENS

Josette dresse le panorama d’un siècle

« Après avoir parcouru avec curiosité les nombreux carnets de notes et lettres de mes grands-parents, je me suis lancée dans l’écriture d’une chronique familiale. Une petite histoire que j’ai mélangée à la grande Histoire pour obtenir le panorama d’un siècle foisonnant », raconte l’ex-kinésithérapeute Josette Daisomont. « Le Regard bleu » (Editions du Tiroir) s’étend de la naissance de son grand-père dans les Galeries royales Saint-Hubert à Bruxelles, en 1879, à son décès en 1972. Un livre, en deux tomes, qui déroule le passé au rythme d’une écriture agréable, d’anecdotes, de documents et photos d’époque.

« Mon grand-père Jo est le fil rouge du récit: il n’a pas bâti de cathédrale ni fait de découverte scientifique mais il avait ce regard d’amour qu’il posait notamment sur sa femme et sur la montagne. Un homme droit, travailleur, loyal, empathique et bon qui évoluera de »ketje » de Bruxelles à directeur de société. En découvrant tous les documents laissés par mes grands-parents (courriers, cartes, actes, relevés témoignant de l’évolution des prix, notes relatant les sorties culturelles et autres faits du quotidien), j’ai été frappée par leur ouverture d’esprit, leur modernité. Parmi ces trésors, j’ai trouvé des souvenirs de la rencontre de mon grand-père avec le roi Albert Ier, lors de l’inauguration d’un refuge en montagne, où ces deux férus d’alpinisme ont ronflé côte à côte! J’ai trié les documents chronologiquement puis j’ai épluché des livres d’histoire, des archives de presse et des sites internet pour combiner la vie de Jo, témoin de son siècle, à la grande Histoire. J’ai adoré ce travail commencé en 2016, qui m’a bien occupée pendant le confinement. A plus de 80 ans, je publie pour rendre hommage à mon aïeul et transmettre sa mémoire ainsi que celle d’une époque marquée par les deux guerres mondiales et par des évolutions remarquables allant de l’avènement de l’électricité aux premiers pas sur la Lune. Je présente ces ouvrages dans des associations et librairies où j’illustre mon propos à l’aide d’albums photos, d’anciens vêtements et objets. Je ne suis pas nostalgique, juste heureuse de faire revivre ce siècle captivant. »

J’ai combiné la petite histoire de mon grand-père, fil rouge du récit, à la grande Histoire. JOSETTE DAISOMONT

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