JEAN-PAUL DE GREEF fabrique des orgues en bois
Jean-Paul De Greef, 74 ans, met un point final à ses recherches avec la construction d’un orgue de 820 tuyaux en bois. Il y a quarante ans, l’exarchitecte fasciné par les orgues en bois s’est lancé dans l’étude de l’instrument. » À l’époque, je jouais de l’orgue. Un orgue pour s’exercer à la maison coûtait minimum 17.000 ?. J’ai donc décidé de construire mon propre instrument. Comme il est très difficile de trouver des manuels qui expliquent comment faire sonner les tuyaux d’orgue en bois, j’ai cherché les informations. » Une fois terminé son petit orgue d’exercice, Jean-Paul De Greef s’est demandé comment sonnerait un grand orgue. La seule façon d’évaluer la sonorité d’un tuyau et de la comparer à celle des autres tuyaux est de construire un orgue complet, ce qu’il a fait. Il en est aujourd’hui à son sixième exemplaire, le dernier probablement, à savoir un grand orgue d’église. » Mes recherches sont aujourd’hui terminées. Je suis désormais capable de fabriquer des tuyaux en bois en un tournemain. Le réglage minutieux du son est l’opération la plus délicate. Il m’a fallu plus d’un an pour accorder les 820 tuyaux. Les tuyaux métalliques vibrent légèrement, ce qui produit un bel effet, mais en tant qu’architecte, je préfère travailler le bois. Le son est plus rond, plus pur ! «
Il a couché sur le papier les connaissances acquises au cours de toutes ces années pour les transmettre aux amateurs intéressés. » Les facteurs d’orgue ont peu de contacts entre eux, pour des raisons de concurrence notamment. Mon affiliation à un club d’orgue néerlandais m’a beaucoup aidé. Je serais ravi de partager mon expérience. «
CHRISTIANE AMEN accueille un enfant handicapé
» J’avais envie de faire de la place dans ma vie pour » apprivoiser » un enfant qui puisse compter sur moi « , confie Christiane Amen, 59 ans. Cette professeur dans l’enseignement supérieur, déjà mère d’une fille adulte, a poussé la porte de l’asbl La Ridelle pour devenir famille (monoparentale) d’accueil, à temps plein, à Seraing, d’une fillette de 5 ans présentant des déficiences.
» J’ai voulu donner à un enfant au parcours de vie chahuté de la bienveillance et une stabilité afin qu’il puisse mener une vie normale. Quel événement ma première rencontre avec cette fillette aujourd’hui âgée de 13 ans ! C’était dans son institution. Puis, elle est arrivée chez moi avec sa valise et toute son histoire difficile... La confiance s’est installée progressivement, je lui ai fait découvrir la foire, le magasin, le bus, la piscine... Je l’ai acceptée comme elle est, je n’avais pas d’idéal. Une assistante sociale et une psychologue de la Ridelle m’épaulent. On forme une équipe ! Le service, qui accompagne 45 familles, prend souvent des nouvelles de l’enfant dans ses différents milieux de vie. L’évolution est très longue, il faut avoir beaucoup d’affection, de compréhension et de patience pour réagir notamment aux crises d’angoisse. Mais quand elle fait des progrès, ce sont de petites victoires qui me procurent du bonheur ! Lui apporter de la sérénité m’épanouit énormément. On prévoit des excursions ensemble, comme aller en train dans le sud de la France où elle profite pleinement de la vie, je l’emmène à la danse classique ce qui lui apprend la relation à son corps...
Je veux donner à cette fillette des outils pour qu’elle puisse être autonome à l’âge adulte. Je la fais rire, elle me demande des câlins. Je suis sa maman de coeur. Elle est ma fille de coeur. «
Infos : www.laridelle.be.
Envie de devenir famille d’accueil d’un enfant ou adulte handicapé, à temps plein ou partiel ? La Ridelle est un service d’accompagnement en accueil de type familial agréé par l’Aviq (Agence pour une vie de qualité – Branche handicap)
CHRISTIANE AMEN accueille un enfant handicapé
» J’avais envie de faire de la place dans ma vie pour » apprivoiser » un enfant qui puisse compter sur moi « , confie Christiane Amen, 59 ans. Cette professeur dans l’enseignement supérieur, déjà mère d’une fille adulte, a poussé la porte de l’asbl La Ridelle pour devenir famille (monoparentale) d’accueil, à temps plein, à Seraing, d’une fillette de 5 ans présentant des déficiences.
» J’ai voulu donner à un enfant au parcours de vie chahuté de la bienveillance et une stabilité afin qu’il puisse mener une vie normale. Quel événement ma première rencontre avec cette fillette aujourd’hui âgée de 13 ans ! C’était dans son institution. Puis, elle est arrivée chez moi avec sa valise et toute son histoire difficile... La confiance s’est installée progressivement, je lui ai fait découvrir la foire, le magasin, le bus, la piscine... Je l’ai acceptée comme elle est, je n’avais pas d’idéal. Une assistante sociale et une psychologue de la Ridelle m’épaulent. On forme une équipe ! Le service, qui accompagne 45 familles, prend souvent des nouvelles de l’enfant dans ses différents milieux de vie. L’évolution est très longue, il faut avoir beaucoup d’affection, de compréhension et de patience pour réagir notamment aux crises d’angoisse. Mais quand elle fait des progrès, ce sont de petites victoires qui me procurent du bonheur ! Lui apporter de la sérénité m’épanouit énormément. On prévoit des excursions ensemble, comme aller en train dans le sud de la France où elle profite pleinement de la vie, je l’emmène à la danse classique ce qui lui apprend la relation à son corps...
Je veux donner à cette fillette des outils pour qu’elle puisse être autonome à l’âge adulte. Je la fais rire, elle me demande des câlins. Je suis sa maman de coeur. Elle est ma fille de coeur. «
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