© sophie nuytten

Ivo de Bisschop se bat pour éradiquer Parkinson

Ressentant une fatigue persistante et une perte de concentration, j’ai consulté plusieurs médecins dont un neurologue qui m’a annoncé, en avril 2017, que je devais immédiatement commencer un traitement contre la maladie de Parkinson. J’avais 62 ans et je ne m’y attendais pas du tout! Incapable d’accepter ce diagnostic, j’ai réfléchi à une manière de résoudre la situation », raconte Ivo de Bisschop, ex-tailleur et ex-marathonien. Le Dilbeekois a alors fondé l’asbl « Stop Parkinson » qu’il préside.

« Le but de cette association, composée de 25 bénévoles, est d’attirer l’attention sur Parkinson et de briser le tabou autour de cette maladie neuro-dégénérative. Moi-même, sans doute par fierté, j’ai voulu garder ce secret dans le cercle familial pendant un an après le diagnostic. Notre objectif est aussi de récolter des fonds pour faire avancer la recherche scientifique. Ainsi, en 2020, j’ai effectué une marche parrainée le long de la frontière belge, soit 1.500 km en 50 jours. Un succès, avec un accueil chaleureux dans les communes traversées.

J’ai publié un livre pour détailler cette extraordinaire aventure qui a généré 650.000 ? pour la recherche. C’est énorme! Et quel bonheur d’avoir encore pu réaliser ce défi même si c’était lourd physiquement et mentalement. Actuellement, je souffre d’une forme légère de Parkinson, engendrant notamment des tremblements d’un bras. Je prends des médicaments qui m’offrent le confort mais n’arrêtent pas la progression de la maladie. Afin de réunir des fonds, notre asbl a aussi lancé la campagne Hand Walk, un jeu consistant à faire des pas virtuels, avec les doigts, sur l’écran de son smartphone ou de sa tablette. Pour 2022, nous comptons stimuler les sociétés, organismes et communes à organiser des événements impliquant des mouvements (randonnée, natation, golf, etc.) car l’activité physique est très importante pour tous et surtout pour les Parkinsoniens. J’investis toute mon énergie, tout mon temps, dans la recherche de partenaires et la préparation d’actions. J’ai bon espoir que les firmes pharmaceutiques trouvent le remède à cette maladie dans dix ans. »

INFOS: www.stopparkinson.be

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