© DIRK BILLEN

Ils ne manquent pas de flair !

Les nez (bio-)électroniques permettaient déjà de diagnostiquer l’asthme et les infections intestinales. Ils détectent désormais aussi le cancer de l’oesophage.

Le nez (bio-)électronique (ou e-nose), dont la finesse est comparable à l’odorat d’un chien, est mille fois plus puissant que nos narines ! Cet appareil est issu de l’univers de la sécurité et de l’industrie alimentaire. L’e-nose abrite des capteurs d’odeurs qui peuvent être programmés pour analyser les composés organiques volatils dans l’air expiré. Ces liaisons gazeuses présentes dans notre haleine se forment au cours des processus métaboliques. Les modifications qui ont lieu pendant ce processus mènent à d’autres liaisons, que le nez intelligent est capable de détecter et de relier à certaines maladies.

Cancer de l’oesophage

Des chercheurs néerlandais ont soumis l’haleine de 400 patients à un e-nose portatif. Une partie d’entre eux souffrait de reflux gastro-oesophagien, une autre partie d’un oesophage de Barrett (précurseur du cancer de l’oesophage) et une troisième, le groupe contrôle, n’avait aucun problème particulier. L’e-nose a réussi à distinguer les trois groupes. Si ces résultats sont confirmés par une étude à plus grande échelle, l’appareil pourrait être utilisé dans la détection précoce du cancer de l’oesophage.

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