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HERVÉVAN BAREN est visiteur de prison

 » Le milieu carcéral m’est apparu comme une évidence pour mettre en pratique la théorie que j’ai apprise lors d’une formation en nonviolence « , explique Hervé van Baren, 54 ans. A l’issue d’une procédure de sélection, cet ancien ingénieur civil est devenu, en 2013, visiteur bénévole de prison à Ittre et à Nivelles.

 » Je trouve que le système carcéral reste très orienté vers l’aspect punitif alors que, selon moi, la plupart des auteurs d’actes criminels peuvent être réintégrés dans la société. Je rencontre chaque semaine deux détenus, à leur demande, dont un qui n’a pas de famille et donc quasi jamais de visite. Au parloir avocat, nous parlons librement de tout : de l’actualité, de leurs espoirs, de leurs problèmes, de leur remords... Je ne connais pas la raison de leur incarcération, sauf s’ils m’en parlent. Je suis là pour les écouter, pas pour les juger. Bien sûr, il y a parfois des choses dures à entendre. Après une heure de dialogue ouvert où le détenu peut déverser sa colère, sa frustration, je le vois plus serein, plus souriant.

Je ne me pose pas en sauveur. J’essaie juste, en tant que visiteur, que le lien ne se brise pas entre la société et ceux qui en sont exclus pour un moment. Je suis convaincu que la relation humaine est la clé d’un monde pacifique ! Il m’arrive de suivre le procès des détenus que je rencontre. J’ai même déjà été témoin de moralité pour l’un d’eux. Etre visiteur de prison est une école d’humilité vraiment bénéfique tant pour le visiteur que pour le visité. Je me sens utile et les détenus que je rencontre me remercient par des mots, par une carte ou encore par un bricolage en guise de cadeau de Noël. « 

Infos : http://visiteursdeprison-avfpb.be

HERVÉVAN BAREN est visiteur de prison
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MONIQUE MARÉCHAL est bénévole chez Sun Child

 » C’est une amie bénévole à Sun Child qui m’a donné l’envie de pousser la porte de cette association car, assistante sociale de formation, j’ai toujours aimé m’occuper d’enfants en difficultés « , raconte Monique Maréchal, 71 ans. L’ancienne commissaire de police à Etterbeek a ainsi rejoint, voici cinq ans, cette asbl qui vient en aide aux enfants gravement malades, essentiellement cancéreux, issus de milieux défavorisés.

 » Tout comme d’autres bénévoles, je gère le planning de notre réseau d’une trentaine de chauffeurs qui véhiculent, gratuitement, ces enfants, trop fragiles pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux en transports en commun. Nous recevons les demandes de chauffeurs via les assistants sociaux d’hôpitaux et de centres spécialisés, situés à Bruxelles et parfois dans le Brabant wallon. Nous organisons jusqu’à dix transports par jour. A côté de ce travail de bureau, je véhicule, moi aussi, de temps en temps, l’un ou l’autre enfant. J’effectue ce bénévolat de bon coeur pour les autres et, finalement, cela m’apporte énormément ! Une expérience humaine incroyable, une leçon de vie de la part de ces enfants. Leur moral impressionnant me fait relativiser mes petits soucis quotidiens.

Les conversations que j’entretiens avec eux pendant le trajet m’ouvrent l’esprit, me permettent d’enrichir mes connaissances sur d’autres cultures. Des liens se créent avec les enfants et leurs parents. Je ne demande absolument rien en retour mais ils sont reconnaissants de mon aide : certains m’offrent un sourire, d’autres m’invitent occasionnellement à boire le thé. La plus grande satisfaction, c’est de voir des enfants guérir et de continuer à recevoir de leurs nouvelles. Par ailleurs, je participe aussi à différentes activités de récoltes de fonds pour l’asbl, comme une pièce de théâtre dans laquelle j’ai joué l’an dernier. J’en profite pour lancer un appel car Sun Child manque encore de bénévoles ! « 

Infos : www.sunchild.be

HERVÉVAN BAREN est visiteur de prison
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MONIQUE MARÉCHAL est bénévole chez Sun Child

 » C’est une amie bénévole à Sun Child qui m’a donné l’envie de pousser la porte de cette association car, assistante sociale de formation, j’ai toujours aimé m’occuper d’enfants en difficultés « , raconte Monique Maréchal, 71 ans. L’ancienne commissaire de police à Etterbeek a ainsi rejoint, voici cinq ans, cette asbl qui vient en aide aux enfants gravement malades, essentiellement cancéreux, issus de milieux défavorisés.

 » Tout comme d’autres bénévoles, je gère le planning de notre réseau d’une trentaine de chauffeurs qui véhiculent, gratuitement, ces enfants, trop fragiles pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux en transports en commun. Nous recevons les demandes de chauffeurs via les assistants sociaux d’hôpitaux et de centres spécialisés, situés à Bruxelles et parfois dans le Brabant wallon. Nous organisons jusqu’à dix transports par jour. A côté de ce travail de bureau, je véhicule, moi aussi, de temps en temps, l’un ou l’autre enfant. J’effectue ce bénévolat de bon coeur pour les autres et, finalement, cela m’apporte énormément ! Une expérience humaine incroyable, une leçon de vie de la part de ces enfants. Leur moral impressionnant me fait relativiser mes petits soucis quotidiens.

Les conversations que j’entretiens avec eux pendant le trajet m’ouvrent l’esprit, me permettent d’enrichir mes connaissances sur d’autres cultures. Des liens se créent avec les enfants et leurs parents. Je ne demande absolument rien en retour mais ils sont reconnaissants de mon aide : certains m’offrent un sourire, d’autres m’invitent occasionnellement à boire le thé. La plus grande satisfaction, c’est de voir des enfants guérir et de continuer à recevoir de leurs nouvelles. Par ailleurs, je participe aussi à différentes activités de récoltes de fonds pour l’asbl, comme une pièce de théâtre dans laquelle j’ai joué l’an dernier. J’en profite pour lancer un appel car Sun Child manque encore de bénévoles ! « 

Infos : www.sunchild.be

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