Grim guide à vélo dans la capitale

« Comme j’adore pédaler depuis ma tendre enfance et que je suis fasciné par Bruxelles, j’ai poussé la porte de l’association « Cactus Brussel à vélo », en 2018, pour proposer des tours cyclistes guidés dans la capitale. Une démarche qui répondait à mon désir de m’impliquer dans le bénévolat et de tisser des liens dans ma ville d’adoption », raconte Grim Sekeris, 56 ans, cadre dans une société de gestion durable des déchets.

« J’ai d’abord suivi une formation auprès de l’asbl où j’ai rafraîchi ma connaissance du code de la route et accompagné un autre guide qui m’a distillé des astuces telles que le meilleur endroit où se placer lors des pauses d’information, les alternatives entre deux points lorsque les gens fatiguent un peu... Je guide, plusieurs fois par mois, des groupes jusqu’à quinze personnes de tous âges. Ils prennent leur vélo ou en empruntent un, électrique ou non, à l’association. Je propose différents tours, concoctés avec mes collègues guides: le tour Art déco, le tour Art nouveau, le circuit sur les sources et fontaines ainsi que le tour standard du week-end (3h30, de 12 à 20 km) qui passe, entre autres, par les Marolles, le Palais de Justice et Tour&Taxis. J’ai un vrai coup de coeur pour cet ancien site industriel tellement sa rénovation est incroyable! Ce qui me plaît le plus dans la capitale? Le contraste entre les différents quartiers, au niveau de l’ambiance, de la diversité culturelle, architecturale... Je donne des explications sur les monuments, bâtiments, l’art urbain, je raconte des anecdotes, je montre des détails peu connus, mais j’essaye surtout que mes cyclistes ressentent les différentes atmosphères de la ville. J’aime les surprendre! D’ailleurs, le cimetière de Laeken les subjugue toujours par sa beauté. On termine parfois la balade dans un café typique pour continuer à échanger nos impressions. Circuler à vélo dans la capitale est de plus en plus agréable. Puis, c’est plus sportif et rapide que la voiture, sorte de boîte souvent coincée dans les bouchons. Je vais d’ailleurs à bicyclette au travail, à Malines, pour cette sensation de liberté. »