© FRÉDÉERIC RAEVENS

Ghislain Bruneel est cerf-voliste

 » Quand j’habitais à la campagne, jeune adolescent, je fabriquais des cerfs-volants avec des bâtons, de la ficelle et du papier brun ou du papier journal mais le véritable coup de foudre date d’il y a une quinzaine d’années lorsque je suis allé aux rencontres internationales de cerfs-volants à Berck-sur-Mer ! « , raconte Ghislain Bruneel, 63 ans. Cet ex-chef postier, membre d’un club français de cerf-volistes, s’entraîne régulièrement aux Pays-Bas et à Bruxelles.

 » La vingtaine de membres de ce club, dont je suis le vétéran, m’ont conseillé sur le matériel, montré les ficelles du métier, les techniques de vol et les différentes figures : le free style (figures imposées ou libres à réaliser dans un laps de temps donné) et les ballets, soit des figures à effectuer sur des musiques choisies par les pilotes eux-mêmes. Chaque année, j’assiste à plusieurs festivals en France dont celui de Berck-sur-Mer, en avril. Toujours en tant que spectateur car je ne suis pas (encore) suffisamment pro pour participer aux compétitions ! Je possède une dizaine de cerfsvolants, de différents types, dont un à quatre lignes, noir-jaune-rouge. C’est mon préféré. Il me permet de représenter la Belgique où que je sois car cette discipline manque cruellement d’adeptes chez nous où plus aucun festival n’est d’ailleurs organisé. Dommage...

Je pense qu’il n’y a pas d’essor parce que le matériel vendu sur les digues notamment n’est pas de bonne qualité et, du coup, cela décourage. Je m’exerce sur les plages de Zélande, plus vastes et moins bondées que les belges, et sur une plaine à Tour & Taxis, à Bruxelles. Jouer au cerf-volant constitue un excellent déstressant ! Rien de tel qu’être en plein air, les yeux rivés sur cet objet magique bercé par le vent... Mon plus grand plaisir, c’est d’émerveiller les passants et de montrer aux enfants comment ça fonctionne. « 

Ghislain Bruneel est cerf-voliste
© PAROW PHOTOGRAPHY

Fabienne Goubille est coach en rangement

 » Ma famille et mes amis ont toujours admiré ma façon d’aménager les espaces et mes collègues, ma structure dans mes dossiers. C’est en regardant une émission, en 2013, sur le home organising que j’ai décidé d’opérer un virage professionnel en me formant pour devenir coach en rangement « , explique la Liégeoise Fabienne Goubille, ex-biologiste et éco-conseillère.

 » Ma passion se rapproche de ma préoccupation pour l’environnement puisque, en accompagnant mes clients dans la transformation de leur vie, je les incite notamment à se délester des objets qui encombrent leur intérieur : les vendre, les donner à des associations ou les recycler. Certains n’étaient jamais allés au parc à conteneurs avant mon passage !

D’abord le client m’appelle, parfois un effort incroyable teinté de honte, puis nous nous rencontrons pour faire l’état des lieux des zones problématiques et j’établis un programme d’activités en prévoyant des séances de rangement de 4 à 6 h. Objectif : trier objet par objet et faire sortir ce qui peut l’être avant de ranger de manière fonctionnelle ! On commence souvent par les pièces de stockage comme le grenier ou le garage. Tout ce qu’on peut accumuler ! Des tas de paperasses par méconnaissance de la durée de conservation légale d’un document ou, dans la garde-robe, des vêtements trop justes qu’on espère pouvoir porter à nouveau après avoir perdu quelques kilos. Dans ce cas, mieux vaut les classer par taille et les stocker ailleurs pour ne pas culpabiliser. Les objets à valeur émotionnelle, eux, on peut en photographier certains et s’en séparer pour gagner de l’espace.

Un conseil : quand un objet rentre à la maison, un autre doit sortir ! Ceux que j’aide me sont très reconnaissants. C’est valorisant de débloquer des situations qui semblaient inextricables et d’ouvrir les gens à plus de sociabilité car certains n’osaient plus recevoir à cause du capharnaüm ! Chez moi, je garde toujours des petites zones à ranger pour me détendre en cas de stress. Je ne suis pas maniaque, c’est juste un plaisir ! « 

www.alorsonrange.be

Ghislain Bruneel est cerf-voliste
© PAROW PHOTOGRAPHY

Fabienne Goubille est coach en rangement

 » Ma famille et mes amis ont toujours admiré ma façon d’aménager les espaces et mes collègues, ma structure dans mes dossiers. C’est en regardant une émission, en 2013, sur le home organising que j’ai décidé d’opérer un virage professionnel en me formant pour devenir coach en rangement « , explique la Liégeoise Fabienne Goubille, ex-biologiste et éco-conseillère.

 » Ma passion se rapproche de ma préoccupation pour l’environnement puisque, en accompagnant mes clients dans la transformation de leur vie, je les incite notamment à se délester des objets qui encombrent leur intérieur : les vendre, les donner à des associations ou les recycler. Certains n’étaient jamais allés au parc à conteneurs avant mon passage !

D’abord le client m’appelle, parfois un effort incroyable teinté de honte, puis nous nous rencontrons pour faire l’état des lieux des zones problématiques et j’établis un programme d’activités en prévoyant des séances de rangement de 4 à 6 h. Objectif : trier objet par objet et faire sortir ce qui peut l’être avant de ranger de manière fonctionnelle ! On commence souvent par les pièces de stockage comme le grenier ou le garage. Tout ce qu’on peut accumuler ! Des tas de paperasses par méconnaissance de la durée de conservation légale d’un document ou, dans la garde-robe, des vêtements trop justes qu’on espère pouvoir porter à nouveau après avoir perdu quelques kilos. Dans ce cas, mieux vaut les classer par taille et les stocker ailleurs pour ne pas culpabiliser. Les objets à valeur émotionnelle, eux, on peut en photographier certains et s’en séparer pour gagner de l’espace.

Un conseil : quand un objet rentre à la maison, un autre doit sortir ! Ceux que j’aide me sont très reconnaissants. C’est valorisant de débloquer des situations qui semblaient inextricables et d’ouvrir les gens à plus de sociabilité car certains n’osaient plus recevoir à cause du capharnaüm ! Chez moi, je garde toujours des petites zones à ranger pour me détendre en cas de stress. Je ne suis pas maniaque, c’est juste un plaisir ! « 

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