Frédéric crée des miniatures de voitures

« Après avoir travaillé dans la grande distribution pendant des années, j’ai pris du recul pour trouver un sens à ma vie. En tombant sur mes petites voitures dans un placard, j’ai décidé de me consacrer à ma passion d’enfant pour le modélisme », confie Frédéric Suber, 57 ans. Entouré de pincettes, pinceaux, peintures, photos et maquettes, il nous accueille avec son fils Sébastien dans leur atelier de Rhode-Saint-Genèse. Là, ils reproduisent à l’identique des voitures de course légendaires pour des clients très aisés du monde entier.

« Je suis autodidacte et mon fils m’a rejoint dans l’aventure voici trois ans. Je m’intéresse aux bolides, surtout des années 50 à 70, qui ont marqué l’histoire automobile: des Ferrari, Porsche, Aston Martin ou encore Bugatti... Pour chaque miniature (échelles 1/8e, 1/12e et 1/43e), j’achète un kit de base, au Japon, auquel je donne vie en l’embellissant, en ajoutant des détails, en vieillissant le métal, en changeant les boulons, le câblage, en m’appuyant sur des plans précis... J’utilise des matériaux nobles comme le métal, l’aluminium, la résine, le laiton, le cuivre, jamais de plastique. A deux, nous confectionnons 22 miniatures par an.

Chaque véhicule compte 700 à 800 pièces. Il faut beaucoup de patience et de précision pour atteindre l’excellence. On me surnomme « l’horloger de Bruxelles »! Ces miniatures ayant un certain prix, mes clients sont des esthètes du monde de l’entrepreneuriat, du sport et du show-biz: le styliste américain Ralph Lauren, l’homme d’affaires français Martin Bouygues, le chanteur Bono du groupe U2, le batteur Nick Mason de Pink Floyd... Il y a eu le champion automobile Michael Schumacher que j’ai rencontré plusieurs fois. Un autre champion, Jacky Ickx, est devenu l’ami de l’atelier: nous créons ensemble la collection « Jacky Ickx ». Sébastien parcourt le monde de Hong-Kong à Dubaï, en passant par les Etats-Unis pour livrer nos voitures en main propre. » Visites de l’atelier sur rdv.