Bien présentée à l'extérieur, la Yaris l'est aussi à l'intérieur.

Écologie et plaisir

La quatrième génération de Yaris change de braquet: la voilà séduisante stylistiquement, mais aussi diablement agréable à conduire dans sa version hybride. Un aboutissement!

En l’espace de trois générations, la Yaris a su convaincre par son intelligence et sa fiabilité, autant que pour sa fibre écologique qui passait par les intéressantes versions hybrides. Pour cette 4e génération, Toyota repart d’une feuille blanche. Le nouveau modèle fait usage de la plate-forme TNGA déjà utilisée par la Corolla, adaptée pour l’occasion, lui procurant une meilleure rigidité et un centre de gravité abaissé au profit du comportement routier. Autre nouveauté, des qualités routières de premier plan soulignées par une esthétique qui ne laissera personne indifférent.

Hybride toujours

La force de la Yaris? Sa motorisation hybride qui fait sens en ville, son terrain de prédilection. Il est évident que cette nouvelle génération allait la reconduire, mais dans une forme différente, découlant notamment d’un nouveau moteur... thermique. Si la cylindrée atteint toujours 1,5 litre, elle s’obtient désormais avec 3 cylindres au lieu de 4 pour une puissance en net progrès puisqu’elle passe de 75 à 91 ch. À côté du 3 cylindres s’installent de façon superposée deux moteurs électriques, un petit servant d’alternodémarreur, et l’autre, plus gros et de type synchrone à aimant permanent (59 kW ou 80ch). La puissance combinée est portée à quelque 116 ch, laissant augurer de belles prestations et une réelle vivacité. En consommation aussi les gains seraient des plus intéressants: le cycle mixte est en baisse de... 1,1l/100 km (3,7l/100km) à 87g/km de CO2.

Bien présentée à l'extérieur, la Yaris l'est aussi à l'intérieur.
Bien présentée à l’extérieur, la Yaris l’est aussi à l’intérieur.

Bien dans son époque

Bien présentée à l’extérieur, la Yaris l’est aussi à l’intérieur. L’habitabilité est bonne même si on dispose de moins de place sur la banquette que dans une Renault Clio, par exemple. La vraie faiblesse vient du coffre qui n’offre que 286 litres. La petite Toy pourrait aussi mieux faire sur le volet pratique avec un plancher qui n’est jamais plat une fois le dossier rabattu.

Cela dit, on oublie vite ces désagréments derrière le volant. Le 1.5 se montre étonnant, car il ne tombe pas dans les écueils si souvent observés chez les tricylindres: il est doux, onctueux et franchement bien insonorisé. Les performances s’avèrent agréables et permettent d’envisager de longs trajets. Mieux, sur autoroute, le système hybride est capable de faire intervenir le tout électrique jusque 130 km/h, influant positivement sur la consommation qui reste contenue autour des 6l/100 km. L’amortissement se révèle rigoureux, mais pas inconfortable grâce à une vraie progressivité de réponse. Il n’y a que la direction qui gagnerait à un meilleur réglage, car elle n’informe pas des attitudes du train avant. Notons aussi l’attirail sécuritaire au top de la catégorie avec notamment la possibilité d’un affichage tête haute et d’un régulateur actif.

Bien présentée à l'extérieur, la Yaris l'est aussi à l'intérieur.
Bien présentée à l’extérieur, la Yaris l’est aussi à l’intérieur.

Si la Yaris (àpd de 22.240?) bonifie sur tous les aspects, elle se singularise désormais par son esthétique originale, mais aussi par ses qualités routières insoupçonnées associées à une hybridation vraiment réussie. En somme, la citadine du XXIe siècle, c’est probablement elle! Et son titre de voiture de l’année (Car of the Year) 2021 ne nous contredira pas...

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