© FRÉDÉRIC RAEVENS

Denis Van Weynbergh est candidat au Vendée Globe

Enfant, je naviguais avec mes parents qui possédaient un voilier à la Côte. J’y ai rapidement pris goût et après plusieurs stages, je me suis lancé dans les compétitions. J’ai participé à toutes les grandes courses du large dont la Route du Rhum et la Transat Jacques Vabre », raconte Denis Van Weynbergh. A 52ans, ce skipper ottintois prépare son départ au Vendée Globe, prévu le 8 novembre.

« Je rêve depuis longtemps de participer au Vendée Globe. C’est le Graal pour tout skipper, l’Everest des mers! La course la plus mythique, la plus dure, en solitaire, sans assistance et sans escale. Pour ce faire, j’ai acheté un voilier d’occasion qui a concouru à la précédente édition, en 2016. Il est amarré aux Sables d’Olonne d’où part la compétition tous les quatre ans. Ce projet m’occupe à temps plein, sur terre et mer, depuis deux ans car je dois récolter les budgets nécessaires et beaucoup m’entraîner en participant à des courses pour tester au maximum les capacités de mon bateau: les manoeuvres des voiles, le réglage des manettes...

Puis il y a ma préparation physique avec des exercices spécifiques en salle: on dépense 2.000 calories par 24h en mer juste en cherchant l’équilibre car, à bord, on est en permanence en mouvement. Juste avant le départ, je suivrai une formation médicale afin de pouvoir me soigner tout seul au besoin. Je compte mettre nonante jours pour boucler ce tour du monde qui contourne l’Antarctique. Je sais que je ne gagnerai pas cette compétition. Mon objectif ici est d’être bien classé mais surtout d’être le premier Belge de l’histoire à franchir la ligne d’arrivée du Vendée Globe ! La voile représente avant tout une aventure humaine, avec des moments de plénitude et de doutes. C’est la magie de se déplacer sur l’eau à la force du vent, au fil de splendides paysages, à travers de vastes espaces. Au large, on touche un peu à l’infini... »

Denis Van Weynbergh est candidat au Vendée Globe
© FRANK BAHNMÜLLER

Bernadette Dingenen est maître-meunier

Mon compagnon et moi avons tout de suite été séduits par une maison à Renaix et la vue incroyable qu’elle offre sur les Ardennes flamandes. Mais le moulin à vent dans le jardin nous a quand même fait hésiter pendant quelques mois! Toutefois, les anciens propriétaires l’avaient entretenu avec tant d’amour que je trouvais dommage de le laisser aller à vau-l’eau », confie Bernadette Dingenen, 54ans. Après avoir suivi une formation de deux ans, cette directrice d’école a décroché le titre de maître-meunier.

« Mais je ne me sens pas encore tout à fait maître de ce moulin car le faire fonctionner implique beaucoup de choses : il faut savoir interpréter correctement les nuages, orienter la calotte de 35 tonnes dans le sens du vent, activer les ailes, écouter le craquement des quelque 170 poutres et cales en bois et, dans le doute, mettre immédiatement le moulin à l’arrêt ! Quand vous êtes en train de moudre, vous n’êtes qu’avec le moulin. Vous ne pensez à rien d’autre. Ça me rend totalement zen...

Mon moulin a actuellement un objectif éducatif. Les élèves de quatrième primaire viennent notamment découvrir le fonctionnement des engrenages. Les gens s’intéressent aussi de plus en plus à ce métier artisanal. Même ma fille qui, au début riait un peu du nouveau loisir de sa maman, suit une formation pour devenir, elle aussi, maître-meunier. Lorsque les ailes de mon moulin sont en train de tourner, des promeneurs s’arrêtent souvent ici pour le regarder et bavarder un moment. Un jour, je moudrai peut-être suffisamment de céréales pour cuire et vendre des gâteaux, mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

Je suis heureuse que le moulin se soit trouvé sur mon chemin! J’ai beaucoup appris, j’ai rencontré des personnes intéressantes et je me sens davantage connectée à la nature. Certains ont besoin de deux semaines de vacances pour se ressourcer. Qu’on me laisse m’occuper de temps en temps de mon moulin et je suis reboostée! »

INFOS: WWW.MOLEN-TER-HENGST.BE

Denis Van Weynbergh est candidat au Vendée Globe
© FRANK BAHNMÜLLER

Bernadette Dingenen est maître-meunier

Mon compagnon et moi avons tout de suite été séduits par une maison à Renaix et la vue incroyable qu’elle offre sur les Ardennes flamandes. Mais le moulin à vent dans le jardin nous a quand même fait hésiter pendant quelques mois! Toutefois, les anciens propriétaires l’avaient entretenu avec tant d’amour que je trouvais dommage de le laisser aller à vau-l’eau », confie Bernadette Dingenen, 54ans. Après avoir suivi une formation de deux ans, cette directrice d’école a décroché le titre de maître-meunier.

« Mais je ne me sens pas encore tout à fait maître de ce moulin car le faire fonctionner implique beaucoup de choses : il faut savoir interpréter correctement les nuages, orienter la calotte de 35 tonnes dans le sens du vent, activer les ailes, écouter le craquement des quelque 170 poutres et cales en bois et, dans le doute, mettre immédiatement le moulin à l’arrêt ! Quand vous êtes en train de moudre, vous n’êtes qu’avec le moulin. Vous ne pensez à rien d’autre. Ça me rend totalement zen...

Mon moulin a actuellement un objectif éducatif. Les élèves de quatrième primaire viennent notamment découvrir le fonctionnement des engrenages. Les gens s’intéressent aussi de plus en plus à ce métier artisanal. Même ma fille qui, au début riait un peu du nouveau loisir de sa maman, suit une formation pour devenir, elle aussi, maître-meunier. Lorsque les ailes de mon moulin sont en train de tourner, des promeneurs s’arrêtent souvent ici pour le regarder et bavarder un moment. Un jour, je moudrai peut-être suffisamment de céréales pour cuire et vendre des gâteaux, mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

Je suis heureuse que le moulin se soit trouvé sur mon chemin! J’ai beaucoup appris, j’ai rencontré des personnes intéressantes et je me sens davantage connectée à la nature. Certains ont besoin de deux semaines de vacances pour se ressourcer. Qu’on me laisse m’occuper de temps en temps de mon moulin et je suis reboostée! »

INFOS: WWW.MOLEN-TER-HENGST.BE

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire