Un mannequin en bois portant un masque dans la salle à manger. © Nick Decombel

Chez James Ensor

Ostende est la ville du peintre belge James Ensor (1860-1949), connu pour ses masques, ses squelettes et ses figures grimaçantes. La maison où il a passé les trente dernières années de sa vie a été entièrement restaurée en 2020.

Aujourd’hui, l’accès se fait via le nouveau centre dédié aux visiteurs, l’ex-hôtel Regina Providence. Cinq espaces mettent à l’honneur une facette différente du peintre: son langage visuel, son univers, les endroits où ses toiles sont exposées dans le monde, des Etats-Unis au Japon. A ne pas manquer non plus, un extrait de film dans lequel on peut voir Ensor et August.

Le clou de la visite? Les appartements privés du maître. Au rez-de-chaussée, la boutique de son oncle, avec les vitrines regorgeant de coquillages, d’algues, de carapaces de tortues serties et de masques en papier mâché, est restée telle qu’en 1917. Comme le salon et la salle à manger, d’ailleurs. Dans le salon, on remarque d’emblée L’Entrée du Christ à Bruxelles (1889), au-dessus de l’harmonium sur lequel Ensor jouait régulièrement. Mais il s’agit d’une reproduction, car l’original est accroché au Getty Museum de Los Angeles.

Les meubles et certains éléments de décoration sont d’origine. Un mannequin en bois portant un masque est installé à table. Dans la salle à manger, on remarque La Mangeuse d’huîtres (1882), alias Mitche Ensor, sa soeur. Ensor peignait volontiers son entourage direct: sa famille, le port, la mer, les baigneurs et les toits d’Ostende, la ville qu’il aimait tant et qu’il a très peu quittée.

Maison Ensor, Vlaanderenstraat 29, Ostende. ensorhuis.be

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