© frédéric raevens

Cédric s’est lancé dans la restauration

« J’ai travaillé pendant vingt-cinq ans pour une grosse firme de construction. Mais la crise de la cinquantaine aidant, j’ai eu envie de me lancer dans une aventure entrepreneuriale. Séduit par les poke bowls, j’ai ouvert un restaurant dédié à cette espèce de sushi décomposé servi dans un bol », explique Cédric Barbier, 54 ans. L’ingénieur civil possède désormais deux restaurants proposant ce plat typique hawaïen, à Ixelles et à Waterloo.

« J’ai fait carrière l’étranger et ai vécu au Qatar, en Pologne, au Maroc ou encore en Arabie Saoudite... Mon épouse et moi avons voulu revenir vivre en Belgique pour que nos enfants aient des racines. Nous avons d’abord fait un tour du monde d’un an, en famille, lors duquel j’ai cherché une bonne idée à ramener au pays afin de lancer un business profitable à la santé des gens. C’est que je suis un peu l’Ayatollah du sain! L’étincelle m’est venue en Australie où j’ai découvert le poke bowl... Un concept qui pouvait marcher: frais, sain, personnalisable, rapide, tendance car servi dans un bol et cela plaît tant aux parents qu’aux enfants! C’est devenu un chouette projet familial car nous faisions des tests ensemble dans les pays visités durant ce voyage. J’ai dû apprendre un nouveau métier ce qui est épuisant, surtout la paperasserie administrative en Belgique. C’est néanmoins très excitant et valorisant de sortir de sa zone de confort. Lancer un business seul est plus simple à 50 ans car les années de carrière permettent de se constituer un petit capital. Mes enfants travaillent parfois avec moi, il m’arrive de dépanner au comptoir ou en cuisine, et je mange des poke bowls tous les jours depuis trois ans! Une explosion de saveurs et de couleurs... J’adore le saumon, l’avocat, la mangue... Les retours des clients me procurent une grande fierté. Quel bonheur d’être mon propre patron! Comme j’ai trois enfants, j’aimerais ouvrir un troisième restaurant. La décision de reconversion est difficile à prendre mais après, on est porté par la volonté d’y arriver... »

La crise de la cinquantaine aidant, j’ai eu envie de me lancer dans une aventure entrepreneuriale. » – CÉDRIC BARBIER

www.tadaopoke.cool

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