© FRÉDÉRIC RAEVENS

Catherine Ullens organise l’Opération Chaussettes

Ayant été gâtée par la vie et élevée dans l’altruisme, c’est une évidence d’aider les personnes en difficulté et de leur apporter un peu de bien-être « , confie Catherine Ullens, 67 ans. Chaque année, elle organise une collecte de vêtements pour les sans-abri et les personnes en situation précaire dans le cadre de l’Opération Chaussettes, à Bruxelles.

 » Le nom de cette initiative, qui en est à sa 8e édition, est symbolique puisque c’est d’abord par les pieds qu’on prend froid ! Nous récoltons des chaussettes mais aussi des vêtements, des couvertures ou encore des produits de première nécessité (pansements, savons...) Ni nourriture ni argent. L’an dernier, on a réuni 24 tonnes de dons, c’est énorme ! Malheureusement la demande augmente au fil des ans... Parmi nos donateurs, il y a des dames septuagénaires qui tricotent des écharpes et bonnets pour l’occasion.

Je fais aussi appel à des parrains et marraines – comme la présentatrice télé Marie-Hélène Vanderborght, l’artiste Philippe Geluck et le sommelier Eric Boschman – qui diffusent chacun une petite vidéo sur leurs réseaux sociaux. Leur soutien amplifie le rayonnement de cette action de solidarité. Le Jour J, soit le 24 novembre cette année, je supervise le bon déroulement de l’opération qui se tient devant le Palais de Justice, place Poelaert à Bruxelles. Là, nous sommes une trentaine de bénévoles pour accueillir les donateurs (de 11 h à 15h30), vider leurs coffres et charger les sacs de vêtements dans des camions, prêtés par la police, et dans d’autres camionnettes. L’asbl  » Solidarité Grands Froids  » prend alors le relais pour le tri et la distribution à des associations comme Infirmiers de Rue et le Samusocial. Nous demandons aux gens de mettre leurs vêtements dans des sacs avec l’inscription H (hommes), F (femmes) ou E (enfants). J’invite régulièrement mes proches à vider leurs armoires. Les miennes sont d’ailleurs quasi vides! « 

Catherine Ullens organise l'Opération Chaussettes
© P.G.

Luc Maisin est champion de parachutisme de vitesse

Enfant, je rêvais constamment que je volais comme un oiseau ; aujourd’hui, je le suis quasiment devenu ! « , raconte Luc Maisin, 62 ans. En atteignant 490 km/h de moyenne en chute libre, ce gérant d’un magasin de décoration, à Overijse, est devenu le meilleur parachutiste de vitesse au monde, une discipline plus communément appelée speed skydiving.

 » C’est à 15 ans que j’ai effectué mon premier saut en parachute. Un véritable coup de foudre ! J’ai d’abord été champion de Belgique en vol relatif (formations à plusieurs en chute libre, ndlr) pendant vingt-et-un ans. Par après, je me suis lancé dans la discipline du speed skydiving dont le but est d’atteindre la vitesse maximale la plus élevée après avoir sauté d’un avion à 4.000 m d’altitude. En sept ans, j’ai participé à tous les championnats et coupes du monde et d’Europe de ce sport. Alors que j’étais déjà champion de Belgique depuis le début, j’ai remporté cette année la coupe du monde, en Angleterre. Cependant, être le premier n’a pas d’importance, je fais la compétition contre moi-même en essayant toujours de m’améliorer ! Pour cela, je m’entraîne beaucoup : tous les week-ends, quand la météo le permet, j’effectue au moins une quinzaine de sauts à Schafen (Diest).

Catherine Ullens organise l'Opération Chaussettes
© P.G.

Pour foncer dans les airs, je me lance la tête vers le bas, jambes tendues et bras serrés contre le corps en essayant de rester le plus raide possible car le moindre petit mouvement peut me déséquilibrer et me ralentir. La vitesse dépend de ma position et du vent. J’ai déjà sauté plus de 10.600 fois en parachute dans ma vie. Ce n’est absolument pas dangereux ; rouler à vélo le long d’une chaussée est bien plus risqué. Dans le ciel, je prends vraiment mon pied, je suis libre... comme l’air ! Je vole dans une dimension qui me permet une multitude de sensations. Quel plaisir de jouer avec les forces qui m’entourent et de maîtriser la situation ! Cette passion me permet en outre de voyager aux quatre coins de la planète. Mon prochain objectif sera le championnat du monde en Sibérie, au mois d’août. Là-bas, j’espère dépasser les 500km/h ! « 

Catherine Ullens organise l'Opération Chaussettes
© FRÉDÉRIC RAEVENS

Serge Hennebel décore son jardin en village de Noël

Noël me fascine depuis que je suis devenu papa. J’ai commencé par me déguiser en Père Noël pour mes deux fils et, au fur et à mesure, j’ai transformé mon jardin en véritable village de Noël « , explique le technicien en aéronautique Serge Hennebel, 51 ans, en nous faisant découvrir son univers magique au 21 rue Sainte-Corneille, à Beauvechain.

 » J’ai d’abord enchanté la maison et puis, par manque de place, je me suis attaqué à l’extérieur. J’ai ainsi installé un premier chalet festif en 2008 dans mon jardin, puis un traîneau avec des (faux) rennes. D’année en année, mon village de Noël s’est agrandi avec un chalet abritant la chambre du Père Noël, avec son train de 7 m, un chalet pour son bureau, un pour son atelier, ou encore un autre où il accueille les visiteurs et leur offre une boule de Noël dédicacée... J’ouvre mon domaine au public du 7/12 au 7/1, de 17 à 22 h.

Catherine Ullens organise l'Opération Chaussettes
© FRÉDÉRIC RAEVENS

L’année passée, j’ai reçu plus de 7.000 personnes ! Je prends toujours un mois de congé et je me déguise en chef des lutins pour guider les petits et grands enfants aux différentes attractions. J’invente, à chaque fois, une petite histoire : dans le bureau, par exemple, je raconte que c’est là que le père Noël trie son courrier et organise la distribution des cadeaux. Mes fils endossent, à tour de rôle, le costume de l’homme en rouge à la barbe blanche. Je commence à tout installer en septembre avec mon équipe de lutins, soit des amis et voisins. La visite est gratuite, je mets juste une tirelire pour ceux qui veulent contribuer aux frais d’électricité notamment. J’achète quasi toutes les grandes pièces en seconde main et j’expose près de 2.000 Père Noël.

Les parents sont épatés par mon travail d’éclairage, d’aménagement, par le concept... Je suis ravi de mettre des étoiles plein les yeux des enfants qui, en m’écoutant, se demandent parfois si je crois au Père Noël. Il le faut pour vivre ma passion ! Mon rêve serait d’acquérir neuf vrais rennes qui baladeraient le Père Noël en traîneau dans le quartier... « 

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