Jean-François Engel restaure un château médiéval
C'est grâce à mon épouse que, moi aussi, je suis devenu, en 2000, un des " Compagnons de Franchimont ", soit un bénévole de l'association qui vise à sauvegarder cette forteresse du XIe siècle", confie Jean-François Engel, 50 ans, en nous faisant visiter les ruines. L'informaticien theutois retrouve ses copains un dimanche par mois pour retaper les murs du château classé monument exceptionnel de Wallonie.
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C'est grâce à mon épouse que, moi aussi, je suis devenu, en 2000, un des " Compagnons de Franchimont ", soit un bénévole de l'association qui vise à sauvegarder cette forteresse du XIe siècle", confie Jean-François Engel, 50 ans, en nous faisant visiter les ruines. L'informaticien theutois retrouve ses copains un dimanche par mois pour retaper les murs du château classé monument exceptionnel de Wallonie. " Le château de Franchimont a été abandonné à la fin de la Révolution française puis il est devenu une carrière avant de devenir la propriété de la commune de Theux, au début du XXe siècle. M'activer ici me permet de décompresser dans un cadre exceptionnel. J'ai refait l'installation électrique et, avec d'autres volontaires, je m'attèle à des travaux de maçonnerie. Nous avons déjà restauré le four à pain ainsi que les casemates. Ces pièces fortes souterraines impressionnent beaucoup les visiteurs !Un projet pharaonique de plusieurs années nous attend : la restauration du donjon. Je rêve d'un jour descendre dans le puits, comme mes prédécesseurs, pour y découvrir des trésors et autres restes d'objets de la vie quotidienne médiévale. Lors de travaux de déblaiement, des compagnons ont déjà découvert plusieurs témoins du passé, comme des boulets de canon, des cruches ou un dé en os, tous exposés au petit musée du château. La sauvegarde du patrimoine permet de réfléchir à notre passé et c'est une fierté de voir les photos avant/après de murs redressés ou consolidés. Le but n'est pas de reconstruire cette forteresse liégeoise mais de préserver ses vestiges. Sans l'asbl "Les Compagnons de Franchimont" et sa cinquantaine de bénévoles, ce château ne serait pas dans cet état de conservation et le public ne pourrait sans doute pas y accéder pour des raisons de sécurité. "Infos : www.chateau-franchimont.be Comme j'étais fan de l'émission Koh-Lanta, mes enfants m'y ont inscrite pour mes 50 ans. Et, à ma grande surprise, j'ai été sélectionnée et j'ai même gagné la finale ! Durant le tournage de ce jeu d'aventures, j'avais promis qu'en cas de victoire, je gravirais l'Everest, un autre rêve ", explique l'Archennoise Maud Michotte, 52 ans. Cette commerciale en imagerie médicale - première Belge victorieuse du programme phare de TF1 - partira ainsi à l'assaut du toit du monde au printemps ! " Participer à Koh-Lanta a été une très chouette expérience. Je suis une sauvage et j'ai adoré revivre un camp scout avec des jeux magnifiques et, en plus, sur une île ! J'étais entourée de jeunes et, du coup, j'avais l'impression d'avoir leur âge. Mais heureusement que j'avais 50 ans car cette émission de télé-réalité peut monter à la tête. L'âge et mes enfants aidant, j'ai fait la part des choses et j'ai vite remis les pieds dans la réalité. En rentrant au pays, je trouvais que le monde allait trop vite... Cette aventure m'a aidée dans mon métier puisqu'au fil des émissions on a pu voir qui j'étais : cela a augmenté la confiance des clients et facilité les ventes.Dans la rue, les gens me reconnaissent et viennent vers moi, c'est sympa ! Je me suis aussi fait vingt "Koh-pains" français. D'ailleurs, je compte planter un drapeau arborant le nom des vingt-et-un aventuriers de ma saison Koh-Lanta au sommet de l'Everest. Une expédition que je ferai, en partie, avec Cyril, mon binôme de l'émission. Après l'Asie, je tenterai de gravir les sept sommets des sept continents. Il m'en restera trois. J'adore me dépasser ! Je suis prête à repartir à Koh-Lanta même si j'ai peur d'être déçue tellement c'était bien la première fois. En attendant, je regarde avec plaisir la saison en cours et je contemple mes souvenirs ramenés de l'île, comme un sac de riz, des bouts de parchemins, ma gourde, mon foulard, des coquillages et aussi une magnifique réplique, réalisée par un ami (merci William ! ), du fameux totem que se disputent tous les candidats du jeu. Je suis fière d'avoir prouvé que les Belges peuvent gagner ! " Tout a commencé lorsque j'ai acheté, il y a sept ans, une grande jarre nippone dans une brocante. Les paysages qui y étaient peints m'ont incité à imaginer un coin zen, avec une petite fontaine, dans mon jardin. Depuis, tout le jardin a été colonisé par le pays du Soleil Levant !", s'amuse Pascal Robert, 55 ans. Cet ébéniste de Mariembourg nous invite à frapper sur le gong à l'entrée du jardin. Un geste qu'il propose à chacun avant de visiter son havre de paix. " Je suis des cours sur les bonsaïs, j'échange des idées avec d'autres passionnés, j'ai lu de la documentation, mais, pour le reste, j'ai réalisé tout mon jardin par intuition avec l'aide de mon fils et de mon père. On y trouve des bonsaïs dont un centenaire, des arbres taillés en niwaki ("en nuage"), des pierres, des statues de samouraïs, un pont rouge fait maison surplombant une rivière sèche de galets disposés un par un et reproduisant le mouvement de l'eau. Dernièrement, j'ai creusé un étang pour y mettre des koïs, une espèce de poissons indispensable au décor ! J'ai également fabriqué un pavillon de thé avec tabourets, où les visiteurs se posent pour boire un verre lors du week-end portes-ouvertes que j'organise en mai, quand les arbres sont en fleurs. Les visiteurs sont toujours émerveillés par mon travail et surpris de voir un tel jardin derrière une façade banale. Ce que j'aime dans les jardins japonais, c'est notamment la précision de la taille car il en faut aussi dans mon métier, la forme des arbres, le contraste des couleurs... Tous les jours, je passe au moins deux heures dans mon jardin, pour l'entretenir, pour tailler les branches et simplement le contempler. L'endroit me permet de me ressourcer après une journée de travail et de me sentir en vacances toute l'année. D'ailleurs, je ne pars jamais. Mon rêve serait d'aller au Japon pour voir les magnifiques jardins. Je le réaliserai peut-être à la pension ! "