Si depuis des décennies, la grande berline fait partie de l'ADN de Citroën, on pense aux DS, CX et autres C6, ce créneau a toujours été difficile pour les constructeurs français en raison de la domination allemande. Longtemps tenace, Renault l'a abandonné tandis que Peugeot s'y accroche avec la 508. Citroën, lui, y revient avec la C5X qui prend le relais de la C5. Et, comme d'habitude, la firme aux chevrons a tenu à marquer sa différence, d'abord par le biais d'une ligne singulière à la croisée des chemins entre un savant mélange de berline, de berline-coupé et même de SUV, avec son allure haute sur pattes.
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Si depuis des décennies, la grande berline fait partie de l'ADN de Citroën, on pense aux DS, CX et autres C6, ce créneau a toujours été difficile pour les constructeurs français en raison de la domination allemande. Longtemps tenace, Renault l'a abandonné tandis que Peugeot s'y accroche avec la 508. Citroën, lui, y revient avec la C5X qui prend le relais de la C5. Et, comme d'habitude, la firme aux chevrons a tenu à marquer sa différence, d'abord par le biais d'une ligne singulière à la croisée des chemins entre un savant mélange de berline, de berline-coupé et même de SUV, avec son allure haute sur pattes. À l'inverse, l'habitacle s'avère traité de manière beaucoup plus classique. La planche de bord apparaît ainsi conforme à ce qui se pratique ailleurs dans la gamme et se caractérise toujours par une instrumentation minimaliste face au conducteur, relayée par un affichage tête-haute. L'interface centrale dispose, elle, d'un écran multimédia de 12 pouces (tactile) et d'un nouveau logiciel qui se montre rapide et fluide, supportant les protocoles Apple Car Play et Android Auto sans fil. Mais le véritable point fort de cette C5X, c'est son habitabilité. A l'arrière on dispose ainsi d'un espace royal! Malgré le pavillon tombant, la garde au toit reste également très confortable tout comme la largeur intérieure, preuve que ce modèle dispose de tous les attributs d'une vraie grande berline. Cette générosité se retrouve du côté du coffre, lequel offre de 545 et 1.645 litres tout en proposant des formes simples et régulières participant à une belle polyvalence. Une vraie réussite! Jusqu'ici, Citroën ne proposait qu'une puissante motorisation hybride rechargeable pour la C5X. Mais désormais le catalogue propose une motorisation d'accès: le 1.2 l Puretech de 130 ch. Certes, l'offre de ce tricylindres, qui déploie 230 Nm, peut sembler modeste, voire sous-dimensionnée eu égard à la vocation de cette grande berline. Et il faut le voir, mais surtout l'essayer pour le croire, ce moteur à la cylindrée contenue dispose pourtant de toutes les compétences afin d'animer plus que valablement la C5X. Souple, disponible, ce groupe motopropulseur sied finalement très bien à cette voiture et son cubage limité garantit une consommation particulièrement raisonnable, puisque nous avons noté un peu plus de 7l/100 km au terme de notre essai. Une donne essentielle à l'heure actuelle!L'autre point fort de la C5X Puretech, c'est assurément son confort de marche. Le modèle profite du programme Advanced Confort incluant les sièges en mousse à la densité variable et les suspensions à butées hydrauliques. Un must qui place les occupants dans un couffin ouaté propice aux voyages au long cours. Contrepartie de ce confort: le C5X n'est pas une berline à chahuter, auquel cas, elle révèle sa désapprobation par quelques mouvements de caisse et une propension au roulis. Mais est-ce encore la manière de conduire d'aujourd'hui? Probablement pas. Quoi qu'il en soit, l'arrivée de ce 1.2 Puretech permet surtout de rendre la C5X plus accessible: à partir de 32.000? au lieu de 43.000? pour l'Hybrid 225.