Au revoir graeme allwright

La couverture médiatique minimale signalant le décès du chanteur Graeme Allwright le 16 février dernier fait peu de place à l’importance que ce chanteur avait pris dans le coeur de toute une génération de jeunes, à l’approche des années 80. Devant les feux de camp et dans les chansonniers des mouvements de jeunesse, Graeme Allwright avait progressivement supplanté Guy Béart ou Hugues Aufray (...).

Graeme Allwright avait en plus cette touche militante d’un écorché pour la paix et la justice sociale mais aussi déjà pour l’écologie. Son mode de vie saine et d’honnête homme (...), sa simplicité sur scène, son accent néo-zélandais donnaient une touche de sincérité aux valeurs humanistes qu’il prônait. Il fit aussi connaître aux francophones la musique country américaine en traduisant avec talent Bob Dylan (Davy Moore), Pete Seeger (Jusqu’à la ceinture), Peter Paul and Mary (Le jour de clarté), et last but not least: Léonard Cohen (Suzanne). Mais il a aussi fait connaître des chansons comme « Petites boîtes », « La mouche bleue », « Les diamants dans la mine » ou « Sacrée bouteille « . (...)

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