Au diapason

Fini le retard technologique de Dacia sur Renault! Désormais, les deux marques font cause commune, sauf pour un paramètre: le prix qui reste – et de loin – à l’avantage de Dacia!

La nouvelle Dacia Sandero (et sa version baroudeuse Stepway essayée ici) est élaborée à partir d’une plate-forme simplifiée de Clio 5, constituant un solide bond en avant du point de vue des prestations. Le nouveau modèle mesure 2 cm de plus en longueur, 8 en largeur et a été abaissé de 2 (au profit de l’aérodynamique), lui permettant de progresser l en habitabilité ainsi qu’en volume de coffre (410 litres).

Côté moteur, la Sandero se dote, dans notre cas, du petit tricylindre suralimenté de 90 ch de la Clio, qui se voit désormais associé à une boîte à 6 rapports – ou une automatique CVT en option. De quoi voir venir et, surtout, permettre de voyager plus au calme avec un groupe motopropulseur qui profite d’une sixième vitesse pour abaisser son régime de rotation.

C’est à l’intérieur que les changements se révèlent les plus impressionnants: exit la présentation plus low cost, les plastiques durs ou encore les sièges aux couches de mousses millimétrées. Désormais, la Sandero a tout d’une grande, à commencer par une position de conduite digne de ce nom (colonne de direction réglable dans les deux plans). Bien entendu, la qualité des matériaux de finition n’atteint pas encore celle de la dernière Clio, mais le résultat s’avère à la hauteur des espérances, avec même des plastiques moussés ou l’usage de textiles souples au toucher. La connectivité évolue aussi: Dacia laisse le choix entre un système astucieux d’intégration pour les smartphones (Dacia Media Control) et une vraie interface tactile avec navigation embarquée (320?). Cerise sur le gâteau, une caméra de recul est désormais disponible (200?).

Exit la présentation low cost et les plastiques durs!

Transfigurée

Les anciennes Dacia roulaient correctement, mais il ne fallait pas trop leur en demander avec un train avant relativement vite dépassé et, forcément, un comportement plutôt placide. Premier constat: le tricylindre se fait davantage entendre qu’à bord d’une Clio, ronronnant fort, particulièrement entre 2.200 et 2.500 tr/min. Comme toujours, l’étagement de la boîte – et donc l’accord avec le moteur – se veut exemplaire, permettant un niveau de performances très correct, une qualité qui provient aussi d’une valeur de couple confortable de 160 Nm. On apprécie, même s’il faut mettre en garde les amateurs de boîtes automatiques. Avec la CVT, la courbe se trouve écrêtée à 142Nm, réduisant logiquement l’élasticité de l’ensemble. Autant le savoir.

Au diapason

Carton en perspective

Sur la route, l’agrément dispensé par la nouvelle Sandero est sans commune mesure avec l’ancien modèle. La voiture se maintient parfaitement en virage, se montre plus vive avec un train avant plus directeur, n’ayant plus peur de laisser des plumes dans l’effort. Quelle métamorphose! Autre bonne nouvelle, cette montée en gamme assez radicale ne vient pas grever l’argument massue de Dacia: un prix défiant toute concurrence (àpd 13.890?). D’une génération à l’autre, il n’y a que quelques centaines d’euros de différence, le tout pour un équipement plus riche et un niveau de sécurité autrement plus convaincant (6 airbags dès l’entrée de gamme). C’est clair, Dacia va encore faire un carton!

La présentation  de l'habitacle fait un grand bond en avant!
La présentation de l’habitacle fait un grand bond en avant!

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