© FRÉDÉRIC RAEVENS

Alain Bodart a publié sa chronique du confinement

Le premier confinement a commencé alors que je séjournais avec mon épouse dans notre maison de campagne en Ardenne. Ressentant le besoin de m’occuper et de coucher sur papier ce que je ressentais et ce que j’observais dans le monde, je me suis mis à écrire un journal », raconte l’ex-gérant de société liégeois Alain Bodart, 72 ans. Son livre, « Le Covid-19 ausculté par le petit bout de la lorgnette  » est paru en France et en Belgique (éd. Vérone).

« A partir du 15 mars et pendant quarante jours, j’ai acheté des quotidiens, des hebdomadaires, j’ai visionné les JT, surfé sur les sites d’infos, et je m’enfermais jusqu’à 8 h par jour dans mon bureau pour écrire cette chronologie. Je me suis confiné dans le confinement! J’ai relaté les événements, observé les Trump-Shows, la saga des masques et autres mascarades en me permettant des commentaires car j’ai toujours eu un petit côté ironique, des citations d’humoristes que j’apprécie, comme Coluche et Pierre Desproges, et des paroles de chansons assez « raccord » avec l’actualité pour un peu dédramatiser cette crise sanitaire.

Devenir un chroniqueur improvisé fut une sorte d’échappatoire. Et rédiger ce témoignage d’actualité m’a entraîné dans des réflexions profondes sans pour autant oser tirer de conclusions si ce n’est que j’estime que gouverner, c’est prévoir et que rien n’a été prévu... J’ai eu des retours positifs de lecteurs, on m’a même carrément dit que cette mémoire du confinement est un document pour l’Histoire! Je dédie mon livre aux victimes du coronavirus, aux soignants et à la revalorisation de leur travail et aux inventeurs du monde d’après. Actuellement, cet ouvrage est le seul à raconter l’histoire du premier confinement au jour le jour. J’ai observé le reconfinement avec un esprit moins critique car, comme tout le monde, je suis un peu blasé de cette situation... Néanmoins, je n’ai pas lâché la plume puisque je termine mon premier roman dont l’histoire démarre en Ardenne pour se terminer sous le soleil de Guadeloupe. »

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