Acteur de la transition

Chez KIA, le crossover Niro se décline en trois variantes: hybride, hybride rechargeable et 100% électrique. De quoi satisfaire toutes les ambitions. Essai de la version hybride – ou HEV -, première de cordée dans le besoin de réduire l’empreinte carbone.

Le Niro, c’est une très belle histoire industrielle pour Kia, ce crossover ayant déjà séduit une large frange de clients à travers le monde. Or, le positionnement du Niro avait ceci de particulier: pas de moteur essence ni de diesel, mais trois motorisations copieusement électrifiées afin de réduire consommation et rejets de CO2. Surprenante au départ – pour ne pas dire curieuse -, cette offre était le bon choix, ce qui explique que la nouvelle mouture du Niro reprend à son compte la même approche, surtout dans un contexte de crise énergétique.

High-tech

Esthétiquement, le nouveau Niro évolue assez radicalement, notamment parce qu’il adopte une partie des lignes affirmées du modèle électrique EV6. D’autres éléments s’inspirent, eux, davantage du Sportage. Pour séduire, le Niro accroît aussi ses possibilités de personnalisation, notamment par le biais d’une couleur bi-ton. Dans l’habitacle, le coréen reprend également l’empreinte des dernières Kia. L’une des spécificités tient dans la présence d’un bandeau tactile (Multi Mode Touch Display) implanté sous l’écran et entièrement paramétrable. Il gère à la fois la climatisation et la navigation. Cette idée confère une ergonomie plus naturelle tandis qu’elle limite aussi le nombre de boutons. Comme toujours chez Kia, les rangements apparaissent vastes et nombreux tandis que la finition se veut de bonne facture, même si certains matériaux font toujours un peu « plastique ». Question taille, ce Niro nouveau cru s’avère plus grand que celui qui l’a précédé, profitant à l’habitabilité, notamment aux places arrière, mais aussi au coffre qui offre aujourd’hui 451 litres.

Esthétiquement, le nouveau Kia Niro évolue assez radicalement.
Esthétiquement, le nouveau Kia Niro évolue assez radicalement.

Solution de raison

La version hybride autorechargeable du Niro se révèle intéressante à plus d’un titre car elle se veut la plus abordable de la gamme (30.990 ? contre 38.790 ? euros à la première PHEV). C’est toujours le 1.6 TGDI de 105 ch qui est de la partie, ici accouplé à un moteur électrique de 32 kW (43 ch), offrant une puissance cumulée de 141 ch. Par rapport à une Toyota hybride, Kia utilise une boîte robotisée à 6 rapports (et pas un train épicycloïdal), ce qui possède le grand avantage pour beaucoup d’utilisateurs d’éviter les effets de moulinage (ou effet boîte CVT).

À l’usage, le Niro est sage et, il faut bien l’avouer, on a l’impression d’avoir moins que les 141 ch sous le pied: les accélérations s’avèrent un peu molles. Cela dit, cet état de fait est largement compensé par la qualité de l’hybridation qui, en alternant la force du moteur thermique et celle du tandem moteur électrique/batterie, permet de conserver une consommation basse d’environ 5,5 l/100 km en roulant en bon père de famille. Par les temps qui courent, c’est précieux!

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